Dans une déclaration publiée sur le site internet du Kremlin, Vladimir Poutine propose une sorte de pacte non-ingérence numérique, y compris dans le domaine des élections. La proposition est faite aux Etats-Unis, mais elle pourrait être élargie au reste du monde. « L'un des défis majeurs du monde contemporain est le risque d'une confrontation d'ampleur dans le domaine numérique », explique le président russe. Pour l'éviter, Vladimir Poutine propose donc un « accord mondial », afin que les Etats s'engagent à ne pas mener la première frappe dans le domaine des technologies numériques. La proposition de Vladimir Poutine risque fort d'être accueillie avec scepticisme, aux Etats-Unis, mais aussi en Europe. Ces dernières années, la Russie a en effet été de nombreuses fois accusée d'ingérence dans les élections de plusieurs pays. L'exemple le plus mémorable reste l'élection de Donald Trump en 2016. Les pays occidentaux risquent d'accueillir l'offre de la Russie avec beaucoup de réserve, dans un contexte rendu encore plus tendu ces dernières semaines par l'affaire Navalny.