CAWTAR : Plaidoyer et savoirs au service des politiques publiques féminines    Identité numérique : la Tunisie adopte enfin la carte d'identité et le passeport biométriques    Augmentation des salaires : quel impact sur les pensions des retraités ?    LEBRIDGE25 – Tunis : un événement pour connecter startups, entreprises et investisseurs    Voyage Algérie-Tunisie : ce que chaque passager doit savoir pour éviter les désagréments    Mohamed Heni El Kadri : 'Renforcer le savoir économique, c'est renforcer la qualité de nos politiques publiques'    Marco Stella : L'Union européenne au cœur du dialogue économique en Tunisie    Est-ce que la banque a le droit de refuser de vous ouvrir un compte bancaire?    Hommage à Salem Loukil: La gestion par les valeurs... et le sourire    Emna Essadik : Parité et pouvoir, renforcer le leadership féminin pour transformer l'économie tunisienne    Les lunettes IA de Google, AI glasses dopées par l'IA de Gemini, grande nouveauté attendue en 2026    C'est quoi la plateforme de Brand USA pour vivre la Coupe du Monde 2026 ?    15,5 % des Tunisiens de plus de 15 ans sont atteints de diabète    Météo en Tunisie : temps brumeux le matin et pluies éparses    Les actions opérationnelles pour démanteler l'économie de rente    Quand et où regarder les matchs des quarts de finale de la Coupe arabe 2025 ?    Real Madrid vs Manchester City : Horaires et chaînes de diffusion pour ce match    Comment se présente la stratégie américaine de sécurité nationale 2025    Hajj 2026 : le coût du pèlerinage pour les tunisiens fixé par le ministère des affaires religieuses    Titre    Tunisie 2027 : Capitale arabe du tourisme et vitrine du patrimoine    L'Université de Carthage, 1re en Tunisie et 22e en Afrique au classement mondial de durabilité 2025    Anis Sghaier nommé directeur général de Zitouna Tamkeen Microfinance    La Chute de la Françafrique: Comment Paris a perdu son Empire Informel    Décès soudain de l'ambassadeur russe en Corée du Nord    Météo en Tunisie : nuages éparses, températures stationnaires    Chrome booste le remplissage automatique : plus rapide et plus précis !    In mémorium - Hammadi Ben Saïd, un journaliste qui a honoré le métier    La photographie comme mémoire vivante: l'œil, le regard et la vérité    La résolution 2803 du Conseil de sécurité: Est-elle un prélude à une paix durable et juste à Gaza?    Un séisme de magnitude 5,8 frappe la Turquie    Tahar Bekri: Je voudrais t'aimer monde    Le palais Ahmed bey à la Marsa célèbre le nouveau livre de Mohamed-El Aziz Ben Achour : La médina (Album photos)    Hafida Ben Rejeb Latta chez les rotariens de Tunis, Carthage, la Marsa et Sousse (Album photos)    Match Tunisie vs Qatar : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 07 décembre?    Au cœur des visages de Walid Zouari : une captivante humanité    Entrée gratuite demain dans tous les sites historiques et musées : profitez-en !    JCC 2025, la Palestine au coeur des journées cinématographiques de Carthage : jury, hommages et engagements    Match Tunisie vs Palestine : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 04 décembre?    Prix Abdelwaheb Ben Ayed de la Littérature 2025 : lauréats de la 5ème édition    La sélection tunisienne féminine de handball marque l'histoire : 1ère qualification au tour principal Mondial 2025    Des élections au Comité olympique tunisien    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Samir Samaâli: Le ruban rouge, la stigmatisation et l'ombre des préjugés    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



193 candidats-vaccins, dans la course
Publié dans Le Temps le 09 - 10 - 2020

Donald Trump l'a reconnu sur Twitter hier, un vaccin contre le coronavirus ne sera pas disponible avant l'élection américaine. Le président des Etats-Unis en avait pourtant fait un argument de campagne.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recense 193 candidats-vaccins en développement dans le monde. Parmi eux, dix sont en phase 3 des essais cliniques, et parmi eux quatre sont chinois. Le candidat russe « Sputnik-V » en est également à ce stade. La phase 3 est la dernière dans le développement d'un vaccin. Les précédentes ont démontré une efficacité immunitaire et l'innocuité du produit ; il convient alors de tester le candidat sur plusieurs milliers de personnes afin de déterminer quel bénéfice réel apporte le vaccin à l'échelle d'une population. Ainsi, ce sont par exemple 2 000 Vénézuéliens qui ont été enrôlés pour constituer la cohorte de l'essai clinique du vaccin russe. En temps normal, cette phase 3 dure entre trois et cinq ans. Pandémie oblige, ce délai est considérablement raccourci, et si le vaccin n'arrivera pas aussi vite sur les étals qu'espéré par Donald Trump, il est envisageable qu'il soit disponible d'ici la fin de l'année ou début 2021.
Il s'agirait assurément d'une bonne nouvelle, mais ces premiers vaccins ne constitueront cependant pas la panacée : même s'ils joueront leur rôle dans la lutte contre l'épidémie, ils ne seront pas les plus efficaces, notamment en raison de l'urgence dans laquelle ils ont été développés. C'est pour cette raison qu'il y a autant de candidats, et la recherche ne s'arrêtera pas dès que l'un d'entre eux sera disponible. Il faudra alors l'améliorer, le rendre plus facile à administrer et à stocker.
Ainsi, par exemple, la plupart des vaccins actuellement en phase 3 nécessitent plusieurs doses, ce qui les rend mécaniquement plus chers. Certains doivent être conservés à des températures de -30 °C, entraînant ainsi une logistique qui n'est pas envisageable partout dans le monde. Il y a donc encore de nombreux défis à relever.
Bénéfices de l'immunité croisée
L'immunité croisée a été au centre de nombreuses discussions cet été. Le virus responsable du Covid-19 est le Sars-CoV-2, il fait partie de la famille des coronavirus dont certains membres sont confortablement installés dans nos populations. Ces derniers ne sont heureusement pas aussi dangereux que le Sars-CoV-2, mais quand on souffre d'un gros rhume, c'est en général un coronavirus qui se cache derrière.
Etant donné qu'ils font partie de la même famille, le Sars-CoV-2 partage certains traits avec ses cousins, que notre système immunitaire connaît bien. Il a donc été envisagé un temps qu'avoir été exposé aux autres coronavirus empêcherait d'attraper le Covid-19 : c'est ce qu'on appelle l'immunité croisée.
On sait cependant aujourd'hui que ce n'est malheureusement pas le cas. Des chercheurs de l'école de médecine de Boston apportent toutefois des précisions dans le Journal of Clinical Investigation. Ils montrent qu'avoir été en contact avec un autre coronavirus atténue la sévérité du Covid-19. Les auteurs de l'étude ont en effet observé que les personnes malades du Covid-19 et ayant été récemment en contact avec un autre coronavirus, avaient moins de risque d'aller en réanimation, ou d'avoir besoin de ventilateurs ; moins de risques en somme de faire une forme grave. L'immunité croisée ne serait donc selon eux pas aussi efficace qu'espérée, mais pas inutile pour autant.
De l'utilité de tirer la chasse correctement
On ne s'attendait pas à lire dans revue Physics of Fluids un article sur la pandémie actuelle. Ce journal très sérieux nous apprend pourtant que le Covid-19 ne nous laisse tranquille nulle part :« Est-ce que les toilettes peuvent favoriser la transmission du virus ? : point de vue de la dynamique des fluides », titre le journal dans un de ses articles. Le sujet prête à sourire, il est pourtant très sérieux. Les selles font en effet partie des moyens dont dispose le corps humain pour évacuer le coronavirus de l'organisme, et ce même après la disparition des signes cliniques. Les auteurs ont donc modélisé ce qui se passe quand on tire la chasse d'eau. Le résultat est glaçant : entre 40 % et 60 % des particules virales sont éjectées de la cuvette sous forme d'aérosol, jusqu'à un mètre de hauteur.
Les toilettes avaient déjà montré leur capacité à être vecteurs de maladies. Un épisode célèbre d'épidémiologie avait ainsi montré comment, à cause d'un problème de canalisation, ils avaient joué un rôle lors de l'apparition d'une chaîne de contamination dans un immeuble de Hong Kong lors de l'épidémie de SRAS en 2002. Il convient donc de manier ces engins avec précaution. De manière générale, rappelons-le, il faut toujours baisser la lunette avant de tirer la chasse : question d'hygiène.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.