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Des chercheurs chinois ont identifié des anticorps prometteurs
Publié dans Le Temps le 02 - 04 - 2020

Une équipe de chercheurs chinois a isolé plusieurs anticorps qu'ils décrivent comme "très efficaces" pour bloquer la capacité du nouveau coronavirus à pénétrer dans les cellules cibles, ce qui pourrait à terme aider à traiter ou prévenir le Covid-19, la maladie que développent certains patients contaminés par ce virus.
A l'heure actuelle, il n'existe aucun traitement à l'efficacité avérée pour guérir cette maladie due au nouveau coronavirus SARS-CoV-2 apparu en Chine en décembre et à l'origine d'une pandémie, avec plus de 850.000 cas de contamination et plus de 42.000 morts à travers le monde.
Pour Zhang Linqi, de l'université Tsinghua de Pékin, un traitement combinant des anticorps tels que ceux identifiés par son équipe pourraient se montrer plus efficaces que certaines des approches parfois utilisées, comme l'administration de plasma de patients guéris, qu'il décrit comme un traitement "limite".
Dans cette approche, les anticorps développés contre l'agent infectieux et présents dans le plasma des patients guéris permettent d'offrir une protection à court terme aux patients nouvellement contaminés. Mais la transfusion de plasma est régie par des règles de compatibilité liées aux groupes sanguins.
L'analyse des anticorps présents dans le sang de patients guéris du Covid-19, entamée en janvier, a permis à Zhang Linqi et ses collaborateurs, avec le soutien d'une équipe d'un hôpital de Shenzhen, d'isoler 206 anticorps présentant une "forte" capacité à se lier avec les protéines présentes à la surface de l'enveloppe du SARS-CoV-2.
Ils ont ensuite mené une autre série de tests pour déterminer si ces anticorps permettaient véritablement d'empêcher le virus de pénétrer dans les cellules de l'organisme des patients contaminés, a expliqué Zhang Linqi lors d'un entretien accordé à Reuters.
Après des premiers tests sur une vingtaine d'anticorps, les chercheurs ont constaté que quatre d'entre eux étaient capable de bloquer l'entrée du virus dans les cellules, dont deux de façon "extrêmement efficace", a-t-il souligné.
Ces chercheurs tentent désormais d'identifier les anticorps les plus efficaces et la possibilité de les combiner pour tenter de limiter le risque de mutation du nouveau coronavirus.
D'autres séries de tests nécessaires
Si les résultats sont concluants, des développeurs intéressés pourraient lancer la production de masse de ces anticorps (des copies obtenues par génie génétique, appelées anticorps monoclonaux) afin de pouvoir les tester in vivo, d'abord sur des animaux puis dans un deuxième temps chez l'homme.
Ces chercheurs ont lancé un partenariat avec la firme de biotechnologie sino-américaine Brii Biosciences, dans l'espoir de "proposer de multiples traitements candidats pour des approches prophylactiques (préventives-NDLR) et thérapeutiques", selon un communiqué de la biotech.
"L'importance des anticorps est avérée en médecine déjà depuis des décennies", rappelle Zhang Linqi. "Ils sont déjà utilisés dans le traitement des cancers, des maladies auto-immunes et des maladies infectieuses."
S'ils ne sont pas à proprement parler un "vaccin", les anticorps pourraient permettre de fournir une immunité passive, distincte de la réaction immunitaire naturelle de l'organisme contaminé, ce qui serait par exemple susceptible de prévenir la survenue de la maladie Covid-19 chez les personnes considérées comme à risque de développer une forme grave.
En temps normal, au moins deux années sont nécessaires avant que l'autorisation de mise sur le marché d'un nouveau traitement puisse être envisagée, mais la pandémie de Covid-19 a accéléré les procédures, explique le chercheur chinois, en précisant que des étapes traditionnellement effectuées les unes à la suite des autres sont désormais menées en parallèle.
Zhang Linqi, qui a publié sur internet les résultats de son équipe, espère que ces anticorps pourront être testés chez l'homme dans six mois. Si des essais cliniques prouvent leur efficacité, leur mise à disposition comme traitement prendrait cependant davantage de temps.
Tester les eaux usées pour détecter le virus
Des scientifiques utilisent un dispositif permettant d'analyser la présence du Covid-19 dans les eaux usées.
Cette étude a été publiée dans Environmental Science & Technology.
Et si les eaux usées livraient de précieuses informations sur le coronavirus ? C'est bien la piste étudiée par des chercheurs britanniques. Pour cela, ils ont mis au point un dispositif de papier permettant d'analyser les cas de coronavirus grâce aux eaux usées. Ainsi, les scientifiques seraient capables d'identifier les porteurs sains dans une zone géographique. Les résultats ont été publiés dans le journal Environmental Science & Technology.
Selon les chercheurs de l'université de Cranfield, ces analyses permettraient de prédire la propagation possible du virus via des biomarqueurs présents dans l'urine et les excréments. "L'approche de l'épidémiologie basée sur les eaux usées pourrait fournir un moyen efficace et rapide de prédire la propagation potentielle d'une nouvelle pneumonie type coronavirus en détectant les biomarqueurs dans les fèces et l'urine des porteurs des maladies, qui pénètrent dans le réseau d'égouts", détaille l'étude rapportée par Science Daily.
Intervenir le plus rapidement possible
Pour le Dr Zhugen Yang, maître de conférence au Cranfield Water Science Institute, ces résultats permettraient de mieux cibler : "Dans le cas d'infections asymptomatiques dans la communauté ou lorsque les gens ne savent pas s'ils sont infectés ou non, la détection en temps réel des eaux usées déterminer s'il y a des porteurs de COVID-19 dans une zone pour permettre un dépistage, une mise en quarantaine et une prévention rapides". Selon lui, si le coronavirus peut être détecté précocement dans une communauté précise alors "une intervention efficace peut être menée le plus tôt possible pour restreindre les mouvements de cette population locale, afin de minimiser la propagation des agents pathogènes et la menace pour la santé publique".
Récemment, des études ont révélé que le virus se trouvait dans les selles et l'urine des personnes infectées. Il pouvait y survivre plusieurs jours après avoir quitté le corps humain. Ces tests des eaux usées sont déjà réalisés pour déceler la présence de certaines drogues. Peu onéreux, ils sont également très faciles d'utilisation pour l'ensemble de la population.


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