Les joueurs cadres s'entraînent avec le reste du groupe. Ils ont certes bien des problèmes à résoudre avec leurs employeurs, mais ils ont repris le travail avec leur entraîneur Lassaad Dridi. Un seul joueur continue de briller par son absence. Il s'agit d'Ahmed Khalil qui réclame un peu plus d'1 MD. Ce qui préoccupe les supporters clubistes, c'est le silence du président qui n'a fait aucun geste pour pousser le joueur à reprendre le travail avec le reste du groupe. Ahmed Khalil est le seul joueur clubiste tunisien pouvant encore porter le maillot clubiste puisqu'il en a les moyens. Ce qui préoccupe le plus les supporters clubistes, c'est de voir le joueur, après un dialogue de sourd avec ses responsables, atterrir au parc du voisin espérantiste... Le recours aux joueurs étrangers sera-t-il possible ? Au Club Africain, on ne sait plus sur quel pied danser. Les décisions ne sont pas claires et le comportement des responsables prête à équivoque. On ne comprend plus l'attitude des responsables qui semblent amorphes et sans idées directrices. Sinon comment expliquer la situation actuelle des joueurs cadres et surtout celle des nouvelles recrues qui ne sont pas certaines d'être alignées le jour de la reprise de la compétition. Les joueurs algériens ne sont pas certains de porter le maillot clubiste lors de la journée inaugurale puisque le Club Africain est toujours interdit de recrutements. En fait, ce qui importe le plus, c'est le fait de savoir ce qui a été fait pour lever cette interdiction. Jusqu'à ce jour, très peu de choses. Il parait que les responsables ont trouvé un terrain d'entente avec Derrick Sasrakou, mais il faut rappeler que cette sanction pèse sur le Club Africain bien avant le dossier du ghanéen. Mikari, Nater et bien d'autres dossiers en suspens bloquent le club Africain qui n'a toujours pas pu profiter de l'argent de son nouveau sponsor. Abdessalem El Younsi a besoin de plusieurs milliards pour débloquer la situation. A titre d'exemple, rien que pour le dossier de l'Olympique de Marseille, le Club Africain aura à débourser un peu plus de deux milliards de nos millimes. Une somme colossale jetée par la fenêtre et qui ferait vivre deux associations tunisiennes qui occupent la deuxième moitié du classement de la ligue 1. Quelles sont les intentions d'Abdesalem El Younsi ? Répondre à cette question relève du miracle puisque le président clubiste communique très peu avec les médias et quand il le fait, c'est pour répondre à un autre dirigeant qui a cherché à dire certaines vérités. Abdessalem El Younsi n'a pas encore présenté les nouvelles recrues, mais il ne peut le faire puisqu'il n'est pas certain de les utiliser dès l'entame du championnat. Il a traité les cadres du club comme s'il s'agissait de novices et il les a poussés, dans un passé récent, à recourir à la commission des litiges pour garantir leurs droits. Aujourd'hui, tout porte à croire qu'il veut s'en débarrasser, mais n'étant pas certain de qualifier ses nouvelles recrues, il veut les garder pour réussir le début du championnat. En somme, la situation au Club Africain est d'une complexité telle que même les plus proches du club ont du mal à suivre. Qu'en est-il de l'argent du nouveau sponsor ? Dire que le problème majeur du Club Africain est d'ordre financier est superflu et inutile. Ce n'est plus un secret pour personne. En s'assurant un contrat de sponsoring avec Qatar Airways, on croyait que les clubistes allaient résoudre tous leurs problèmes d'argent. Il n'en fut rien et les soucis sont toujours les mêmes. La question qui revient sur toutes les langues est pourquoi ce retard et pourquoi l'argent du nouveau sponsor tarde-t-il à venir ? Abdessalem El Younsi qui devait organiser une conférence de presse pour éclairer la lanterne des supporters sur ce contrat n'a pas tenu bon de le faire. Et personne ne saura nous dire ce qu'il en est à propos de ce contrat. On attend toujours la prière tranche qui tarde à arriver...