p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Samia HARRAR Une bataille en ordre dispersé? Abir Moussi, la présidente du parti destourien libre (PDL) ne compte pas lâcher le "morceau". Et affiche une volonté d'airain, dans sa détermination à défendre, bec et ongles, le caractère civil de l'Etat. Non, ce n'est pas un combat stérile et vain. C'est un combat plus qu'utile, pour ce qu'il implique. Et, pour ce en quoi il engage, l'avenir du pays. Et ce n'est pas, non plus, une manière d'occuper l'espace, juste pour la beauté du geste, tandis que le pays justement, qui a maille à partir, avec ses finances plus qu'exsangues, se démène, pour trouver des solutions adaptées, pour la sauvegarde, à court et à moyen terme, d'une économie, qui est bien loin d'être florissante, et qui vire au rouge, avec des indicateurs qui clignotent dangereusement. Pandémie exige, il est vrai que les urgences, se déplacent sur une autre sphère, devant la menace d'une banqueroute, qui pend, comme une épée de Damoclès, sur une Tunisie qui n'en peut plus. Il se trouve, cependant, que l'exigence économique, ne doit, en aucun cas, éclipser une autre urgence. Qui n'en n'est pas moins cruciale, puisqu'elle a, étroitement à voir, avec l'impératif sécuritaire intramuros. Il n'est pas besoin de se munir d'une "longue-vue", pour observer la scène nationale, et se rendre compte, qu'il y aurait, effectivement, péril en la demeure, depuis que des éléments "takfiristes" patentés, sous les regards "bienveillants" de leurs mentors assignés, au sein d'Ennahdha, ont voix au chapitre, et pignon sur rue à l'ARP. Qu'un député ait eu l'outrecuidance, après l'assassinat sauvage d'un enseignant français, de faire, sans sourciller, l'apologie du terrorisme sous nos douces latitudes, non, cela ne devrait pas nous alarmer. Et Abir Moussi ne devrait pas jouer les mélanges des genres, en portant plainte contre la branche tunisienne de l'Union des oulémas musulmans, qui officie, en toute tranquillité en Tunisie, avec la bénédiction de tous nos décideurs, qui ne s'en inquiètent pas outre-mesure, et ne semblent pas comprendre le danger de ces "prêches", qui distillent, à l'intention d'une jeunesse fragilisée, et facilement manipulable, le poison insidieux de l'idéologie "takfiriste". Laquelle mène droit, n'en doutons pas le laps d'une seconde, vers le terrorisme. Non, Abir Moussi, puisque c'est bien d'elle qu'il s'agit, doit accepter de se résigner, et de jeter l'éponge. En capitulant, devant la nébuleuse intégriste d'Ennahdha et filiales patentés. Elle serait, minoritaire. Gravissime