La seconde édition du festival « Images » qui eu lieu du 20 au 22 novembre 2020 à la maison de la culture Ibn Rachik s'est articulée sur plusieurs volets. L'image y était dans tous ses états. Il s'agissait de présenter l'image dans son sens le plus large, voire ses multiples aspects, à savoir ceux ayant trait au dessin, à la photo, au théâtre et au cinéma. Cela englobe les arts visuels. Le programme de cette manifestation était assez fourni. Deux expositions ont été inaugurées en l'après-midi de démarrage de cette manifestation. Au premier niveau de la maison de la culture Ibn Rachik, la caricature était en fête avec l'exposition du dessinateur-caricaturiste Rachid Rahmouni. Ce dernier s'affirme d'année en année à travers ses créations quotidiennes dans un journal de la place. A travers ses nouveaux travaux inédits, il traite particulièrement, sous un œil toujours malicieux et avec humour des influences négatives du Covid-19 sur le citoyen tunisien lambda. L'artiste ne manque pas également d'évoquer la misère régnante au sein de la société et qui s'accroit de jour en jour. Au second niveau de la maison de la culture Ibn Rachik, nous avons découvert le travail et le talent de la jeune artiste illustratrice Olfa Dabbabi à travers une exposition intitulée : « Magical Féminine. » Elle pratique le Digital Art où elle manie les procédés numériques et multimédias pour réaliser ses photos. Une osmose entre la photo classique et celle numérique. La beauté et la sensualité féminine y sont mises en évidence sous des couleurs chaudes. Elle y chante l'amitié et l'amour. Cela se sent dans des tableaux comme : « Soulmates » et « Smoke of love. » Elle « embarque son visiteur dans son univers fait de rêve et de beauté féminine. En ce même après-midi, il ya eu la représentation de la pièce : « Cellophane » de la Compagnie Domia Production et mise en scène par la marionnettiste Habiba Jendoubi. Une pièce destinée aux spectateurs de tous âges. Il s'agit d'une pièce de marionnettes pour adultes. Un voyage initiatique entrepris par « Peau d'âne », le personnage du conte de Charles Perrault. L'histoire d'une femme qui se bat contre la violence de la société machiste. Mime, magie, chanson et danse s'y retrouvent. Et au dernier jour de ce rendez-vous, une représentation d'« El Hakawati » pour enfants de Hichem Dérouiche a eu lieu. Apprentissage du cinéma et du théâtre Et outre les expositions et les représentations, l'apprentissage, voire la motivation aux arts du théâtre et du cinéma étaient organisés. Des ateliers du scénario, animé par Ilies Laabidi, du théâtre d'ombre par Habiba Jendoubi, de la photo encadré par Hassen Mrad et du film documentaire par Ashraf Ben Youssef. Une occasion idoine pour découvrir et toucher aux arts de l'image. On en redemande. LBK