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Des « coordinations » sans légitimité mènent la danse
Publié dans Le Temps le 27 - 11 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps – Faouzi SNOUSSI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Maintenant, les sit-ineurs ont mis le doigt sur la plaie et cherchent à faire le plus de mal à un Etat en pleine désintégration qui, malgré les moyens dont il dispose, se laisse faire sans aucune réaction. Entretemps, les mouvements de protestation ne sont plus entre les mains des structures syndicales et passent sous le « joug » de coordination suspectes qui poussent comme des champignons on ne sait d'où et qui sont dirigées par « un coordinateur général », soutenu par un porte-parole. Ainsi, le gouvernement est acculé à transgresser la loi, en ouvrant le dialogue avec des groupes qui n'ont aucune légitimité et que se sont érigés en « défenseurs des orphelins et des pauvres », on ne sait pour quelle visée.
Le droit de s'exprimer ou de manifester est protégé par la législation. Mais, ce qui se passe, actuellement, dans certaines régions qui ont pris exemple sur Al Kamour, donne lieu à des suspicions et à des doutes sur les objectifs de ces mouvements de protestation qu'on peut qualifier d'anarchiques. Avec les nouvelles coordinations, les sit-ineurs veulent faire le plus de dégâts possibles, tout en cherchant à saper les fondements d'un Etat moderne.
Le mystère est que ces coordinations ne peuvent pas se créer du jour au lendemain et donnent à penser que la stratégie a été mise en place et bien avant et qui avait attendu le bon moment pour bouger. Et là où le bât blesse, c'est que ces coordinations ne se limitent plus à organiser des rassemblements, des sit-ins et des grèves, mais cherchent à mettre à l'arrêt des sources de revenus de l'Etat.
Des protestataires ont fermé, lundi, la vanne de pompage du pétrole au champ pétrolier de "Doulab" situé entre les délégations d'El Ayoun et Sbeïtla (gouvernorat de Kasserine) et exploité par la société de Recherche et d'Exploitation des Pétroles en Tunisie (SEREPT).
Ils ont également obligé les ouvriers de la compagnie à quitter leur lieu de travail, ce qui a engendré la suspension de ses activités.
Cette escalade intervient après une semaine du sit-in observé (depuis le 15 novembre) par des habitants d'El Ayoun et d'autres délégations du gouvernorat de Kasserine près du champ pétrolier "Doulab" pour réclamer l'emploi et le développement dans la région.
"Nous avons procédé à cette escalade car le gouvernement continue à faire la sourde oreille face aux revendications des habitants de la région dont les taux de chômage et la pauvreté sont élevés", a indiqué le coordinateur du sit-in "Doulab" Mohamed Raouf Khadhraoui.
Il a appelé le gouvernement à dépêcher une délégation sur les lieux pour entamer des négociations sérieuses autour des moyens d'améliorer la situation dans le gouvernorat marginalisée depuis de longues années, affirmant que les sit-ineurs vont accentuer leur mouvement de protestation si le gouvernement poursuit sa politique d'atermoiement.
Le champ pétrolier "Doulab" est localisé dans une région montagneuse à environ 40 km au nord de la ville de Kasserine. Ce site a été découvert en 1966, développé et mis en exploitation en 1968 et compte plus d'une dizaine de puits de production.
Mais, ce que cherche à oublier cette coordination, c'est que le droit de protester s'arrête lorsqu'il empiète sur le droit de travailler. Les sit-ineurs auraient, peut-être, raison de jouer les jusqu'au-boutistes, mais ils se doivent, aussi, de respecter le droit de travailler des employés de ce champs qui emploie de nombreuses personnes.
En outre, tout le monde croit qu'avec l'instauration de l'état d'urgence, depuis des années, ces zones stratégiques doivent être protégées par l'armée. Et là, ce sont de nouvelles interrogations viennent à l'esprit, soit : comment permet-on, ainsi, de bafouer le prestige de l'Etat.
Les révélations faites sur le coordinateur général du sit-in d'El Kamour édifie plus d'un sur ce qui se trame contre le pays, au su et au vu de tout le monde. Actuellement sous mandat de dépôt, il doit répondre d'accusations relatives à la contrebande, à l'agression et les menaces de mort contre les sécuritaires, et on ne sait, encore. Et ce sont là des méfaits loin de servir les causes de l'emploi et du développement revendiquées par les sit-ineurs.
En acceptant de négocier avec eux –et en plus en position de faiblesse- le gouvernement a joué avec le feu, en laissant des coordinations illégales qui ne respecte pas les règles du jeu démocratique, laissant la porte ouverte à tous les dérapages.
De cette manière, en plus des lobbies et des contrebandiers, ce sera le règne du chaos qui risque de s'installer dans le pays, et il est des plus urgents de mettre un terme à ces agissements, à travers une coordination entre le président de la République, président du conseil de sécurité nationale (parce que c'est d'une sécurité nationale qu'il s'agit), et le chef du gouvernement qui est le patron de l'exécutif et qui est là pour préserver le bon fonctionnement des rouages de l'Etat... Parce que c'est dans le respect de la loi qu'on peut créer un Etat solide et souverain.
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