Pertinent et approprié qu'est l'article de votre collaboratrice - Yosr Guerfel - paru sur le quotidien « Le Temps », le 5 janvier 2008, dans la mesure où il traite un sujet d'actualité brûlant, interpellant ainsi les consciences sur les affres et les incertitudes du couple divorcé, devenant de la sorte, taraudé, tiraillé et érodé par les aléas des lendemains lugubres et incertains. En effet, 16.000 affaires en divorce, un chiffre effarant et effrayant à la fois, à ce train là où va-t-on vraiment ? Qu'arrivera-t-il, qu'adviendra-t-il, que sais-je encore ? Point d'indifférence et méditons ensemble d'autant plus que votre collaboratrice a eu l'audace de « bousculer » et d' « apostropher », bien sûr, dans le bon sens, à la fois aussi bien l'homme que la femme chacun en ce qui le concerne. Un fait, le divorce, l'échec « peuvent parfois sauver le couple », je parle en connaissance de cause, pour éviter le cauchemar et sauver la mise et là je ne m'érige pas en redresseur de torts, à quelque chose malheur est bon. Comme il est cité dans l'article, la femme n'a pas intérêt à sous-estimer les acquis dont elle jouit et qui lui reviennent de plein droit, elle qui a été de tout temps aux côtés de l'homme dans tous les domaines et elle mérite tous les égards dus à son rôle oh combien important dans la société. « La femme est une école, une institution ». Reste que cet atout devrait consolider encore davantage l'harmonie du foyer conjugal pour en faire un gîte douillet dans lequel s'épanouiront et se métamorphoseront les enfants pour devenir plus tard des citoyens responsables et utiles pour leur pays et pour les gens. Ne dit-on pas que « derrière chaque grand homme se trouve une femme », à mon tour je dirai que « derrière chaque couple harmonieux et un foyer équilibré réside une grande et mature dame ». Cette femme n'est-elle pas, en effet, celle qui nous a donné la vie et c'est tout dire - sa tâche est noble et immensément grande. De sa perspicacité à prévenir et à gérer et à aller au devant des malentendus et difficultés qui surgissent de temps à autre dépend en grande partie, la réussite et le rayonnement du couple. Quant à l'homme, il doit cesser d'être obstiné et savoir une bonne fois pour toute, que l'on a besoin de cette femme bien sûr une partenaire qui partage ses nobles idéaux bien que l'idéal n'existe pas ! et s'y mettre de concert avec sa « moitié » pour réussir dans cette entreprise, aussi noble et aussi exaltante qu'est le mariage, faire la part des choses et bannir tout égoïsme. Cela dit, les deux partenaires doivent concevoir que l'acte de mariage les engage à fonder un foyer et quand on se marie c'est pour réussir ce projet en se sacrifiant, en s'adonnant à une besogne heureuse avec enthousiasme pour élever et éduquer dans la confiance réciproque et absolue leurs enfants. Pour réussir une telle union il faut s'y mettre à deux : « On ne peut applaudir d'une seule main », la sincérité, la fidélité, la tendresse, doivent être leur devise. Chercher à faire du saint-esprit et à louvoyer ne pourrait que conduire à l'animosité de l'un envers l'autre. Le mariage n'est pas aussi simple comme on l'imagine, comme il n'est aussi guère impossible de le réaliser dans l'entente et la concorde. Il est vrai que « le cœur a ses raisons ». Mais, contracter mariage ne veut dire nullement brusquer les choses - « rien ne sert de courir... ». « Réfléchir avant d'agir » et « en toute chose, il faut considérer la fin ».