span style="font-family: "trebuchet ms", helvetica, sans-serif; font-size: 16px;" Agences-Le Brexit perturbe le transit des marchandises entre le Royaume-Uni et l'UE, mais également au sein même des îles britanniques, provoquant des files d'attente interminables de camions prêts à livrer leurs cargaisons. "C'est trop de paperasse" déplore Petro Loba, chauffeur routier polonais basé au Royaume-Uni. "Ce n'est pas bon" renchérit-il, alors que son attente de plusieurs heures n'est pas terminée. Cette lourdeur administrative risque d'avoir des conséquences selon le transitaire John Shirley. "Les chauffeurs sont souvent payés au kilomètre. Alors s'ils sont assis là-bas, comme c'est le cas actuellement, ils vont simplement dire à leur patron qu'ils ne veulent plus aller en Grande-Bretagne" prédit-il. En Irlande du Nord, des pénuries Conséquence, des pénuries alimentaires ont déjà été constatées, notamment en Irlande du Nord. Les allées d'un supermarché Marks and Spencer de Belfast étaient clairsemées, à cause de la quasi mise au point mort des expéditions en provenance de Grande Bretagne. Le Premier ministre Boris Johnson a reconnu qu'il y avait quelques "problèmes de démarrage" dans la mise en place des contrôles dans les échanges commerciaux entre d'une part l'Angleterre, l'Ecosse et le Pays de Galles, et d'autre part l'Irlande du Nord. Ces contrôles sont nécessaires car l'Irlande du Nord, bien que membre du Royaume-Uni, continue de s'aligner largement sur les règles de l'Union européenne, afin d'éviter la réapparition d'une frontière avec la République d'Irlande, au sud. Afin d'éviter que des marchandises britanniques se retrouvent dans le sud de l'Irlande, donc de facto dans l'UE sans aucun contrôle douanier, ceux-ci sont réalisés en amont, ce qui crée des ralentissements.