J'ai cherché à me donner de l'espoir, en croyant que les politiciens vont se regarder dans un miroir, afin de constater l'ampleur des dégâts qu'ils sont en train de commettre. Mais, Halima est revenue à ses vieilles habitudes (Proverbe arabe : Aâdet Halima ila aâdatiha al quadima), et voilà qu'on est en train de tourner en rond, sans chercher ni à avancer, ni à reculer, afin de faire le bilan des actions destructrices, contre la patrie. Faut-il en rire ou en pleurer ? Ces politiciens nous prennent, vraiment, pour des imbéciles –et, peut-être que nous le sommes,puisque nous les avons élus, pour occuper un fauteuil à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et ailleurs. Mais, la patience a des limites, et il faut dire les choses comme elles le sont, réellement, parce qu'on ne peut plus cacher de la lumière du soleil, avec un tamis. Et la patience a des limites. Depuis le 14 janvier 2011, le peuple tunisien a été leurré, croyant que ceux qu'il a choisis vont mettre le pays sur la bonne voie. Malheureusement, la déception est, toujours, au rendez-vous. Les régions, les corporations, les pères de familles, les femmes et les jeunes ne savent plus à quel saint se vouer, pour sortir de la situation critique dans laquelle ils sont tombés.Pouvoir d'achat qui s'effrite, chômage, absence de développement Les gens ont cru en ces « islamistes » qui devaient, en principe, être droits et honnêtes... et, regarder ce qu'ils ont fait du pays, ce qui les a conduits à une perte de crédibilité, au point que leur chef, Rached Ghannouchi a fait plus de 70% de mécontents en dix ans. Les jeunes ont cru en Kaïs Saïed en le plébiscitant, mais plus de 14 mois après, il continue à tourner en rond, sans aucune véritable initiative, pour sauver le pays. Il se confine au palais de Carthage, en proférant des menaces et en faisant des sous-entendus, en arabe littéraire, alors qu'il sait que le nombre des analphabètes ne cesse d'augmenter, dans le pays, à tel point qu'il est en recul continu,dans les sondages, faisant autant de mécontent d'Ennahdha. On a parlé de reddition de comptes et de réconciliation nationale, mais, à l'arrivée, nous sommes arrivés à avoir un peuple divisé, agressif où la violence règne, dans tous les domaines. Faut-il en rire ou en pleurer de ce destin malheureux de ce pays où il faisait bon vivre, il n'y a pas longtemps, même sous la dictature, et où les citoyens trouvaient leurs comptes et pouvaient nourrir leurs familles. Dieu est témoin de ce qu'on a fait, pour ce beau pays, et les méfaits seront payés, tôt ou tard.