Le secteur des taxis passe par une période difficile. En sit-in, hier, à la Kasbah, les taxistes ont essayé de dévoiler des problématiques et des difficultés de leur professionet des mesures à mettre en place pour sauver le secteur. Il est vrai que les préoccupations des professionnels sont nombreuses. Ils expliquent que cette situation difficile est due à la marginalisation que connaît le secteur des taxis individuels et les mauvaises conditions qui caractérisent le travail, outre l'accumulation de leurs dettes auprès de la Caisse Nationale de la Sécurité sociale (CNSS), des sociétés de leasing ainsi que celles de l'assurance et des vendeurs des pièces de rechange des voitures. Les chauffeurs de taxis ont indiqué que la majorité des affiliés à leur organisation n'ont pas eu accès à l'aide exceptionnelle destinée aux secteurs affectés par les mesures de confinement général pour lutter contre le coronavirus. Ils appellent à la suppression du paiement de la CNSS pour l'octroi de la carte professionnelle pour les taxis collectifs. D'autres revendiquent la révision de leurs dettes contractées auprès des banques et des sociétés du leasing Certains chauffeurs ont également pointé du doigt les intrus dans la profession, malgré l'existence d'une circulaire stipulant l'assainissement du secteur. Certains taxistes affirment qu'ils souffrent de la concurrence déloyale de la part de ces intrus. Les protestataires s'estiment aussi lésés dans leurs droits. Ils revendiquent immédiatement un permis de taxi surtout pour tous ceux qui ont plus de dix ans dans ce métier. K.B.