Le Hadith du prophète Mohamed qui dit « qu'il faut soutenir son semblable même s'il est en tort » est souvent mal interprété par ceux qui veulent l'utiliser à leur profit. En effet à ceux qui ont posé la question au prophète lui-même, afin de lui demander de leur expliquer comment soutenir celui qui est en tort en leur disant. « En l'incitant à se ressaisir et à suivre le droit chemin » ce que veut dire qu'on doit de n'importe quelle façon être aux côtés d'un frère d'un ami ou d'un parent pour le défendre quand il est lésé, et le dissuader à persister dans sa position, quand il est en tort. Cela est valable dans tous les cas et sur tous les plans. Un père était impliqué avec ses deux fils mineurs, venus lui porter main forte, dans une bagarre entre voisins de quartiers qui avait très vite dégénéré en violences graves et coups et blessures . Le père arrêté, avec ses deux fils mineurs sont accusés de coups et blessures, et on fait l'objet d'un mandat de dépôt par le procureur de la République. Toutefois dans ses déclarations à la police le père soutint qu'il n'avait fait que se défendre, deux jeunes gens s'étant installés devant la porte de son domicile pour boire de l'alcool. Ce qui était, poursuivit-il une violation notoire de son intégrité ainsi que de celle de toute sa famille. C'est la raison pour laquelle il leur demanda calmement d'aller se soûler ailleurs. Cependant les deux jeunes gens avaient mal perçu ses remontrances et prirent la mouche, et la discussion dégénéra en bagarre. Ce sont eux, affirmait le père, qui avaient commencé par l'agresser. Ce qui attira l'attention des ses enfants qui accoururent dans le but de le défendre. Cependant le lendemain les deux jeunes hommes allèrent porter plainte à la police, déclarant qu'ils avaient été agressés par le père aidé de ses deux enfants mineurs, en présentent un certificat médical attestant les dommages corporels dont il ont fait l'objet. Le père pourra t-il invoquer devant le juge, l'excuse de provocation ? Quoi qu'il en soit et en attendant d'être jugé il pourra peut être réunir les éléments de nature à militer en sa faveur. Quant aux deux enfants mineurs ils seront jugés par le tribunal des mineurs et seront, s'il n' y a pas de gravité particulière, remis à leur tuteur légal. Le dernier mot reste au juge qui appréciera l'affaire à sa juste mesure, et selon son intime conviction.