* Les "Fédéraux" Sioud et Chemmam ont une "belle trouvaille" * "L'arbitre nous a lésés"!!! L'équipe nationale a quitté Tamale sans atteindre l'objectif qui lui était assigné à la veille du coup d'envoi de la CAN, à savoir les demi-finales. La frustration était certes omniprésente mais pas au point de stigmatiser l'arbitrage de M. Coulibaly. Il aurait été préférable qu'on mette l'accent sur la jeunesse et le manque d'expérience de nos joueurs mais surtout sur la mauvaise préparation de notre sélection représentative, avec son lot de rencontres amicales programmées et non disputées. On a préféré focaliser sur l'arbitrage et c'est d'autant plus regrettable que cette "condamnation" gratuite est venue du président de la FTF mais surtout du président de la Commission fédérale des arbitres. Que de tels propos sortent de la bouche de simples supporters déçus par l'élimination des nôtres, soit. Mais que des responsables aussi hauts placés et censés être rompus aux règles de l'International Board, c'est inadmissible, inacceptable. L'arbitre malien n'a pas été parfait, il n'a pas été mauvais non plus, il n'a à aucun moment influé sur le résultat final de la rencontre. Au contraire, juste après le but d'égalisation de Chikhaoui, il a accordé un coup franc aux nôtres à 20 mètres des buts de Kameni, un coup franc qui aurait pu amener le but de la victoire. On a reproché à Coulibaly de n'avoir pas sanctionné le geste d'Eto'o envers Ben Frej, il ne l'a pas également fait pour ce dernier pour un geste aussi inamical bien auparavant .
La naissance d'une nouvelle équipe Cela dit, il fallait reconnaître que sans ce contrôle orienté de Traoui suivi d'un tir imparable amenant le but d'égalisation face au Sénégal et sans les deux arrêts décisifs de Kasraoui devant l'Angola, notre équipe nationale aurait suivi les quarts de finales à partir de Tunis. Alors trêve de faux fuyants et d'exercices qui nous font douter encore plus dans la capacité de certains membres fédéraux à reconnaître les erreurs commises dans le choix de joueurs et dans les choix tactiques à chaque rencontre. Toujours faut-il conclure que cette CAN 2008 a permis la naissance d'une nouvelle équipe de Tunisie, à l'avenir resplendissant à la condition qu'elle continue à évoluer avec solidarité, avec cet enthousiasme, et cet esprit de corps vécus pendant plus d'une heure contre le Cameroun. A ce rythme là, le passage au deuxième tour de la Coupe du monde 2010 devient un rêve réalisable.