Sept buts seulement pour une journée de reprise. On ne peut pas dire que nos clubs avaient faim. A moins que le manque de compétition a été pour quelque chose. Grosso modo cette journée a justifié les prétentions de l'Etoile. Seulement sa victoire samedi, n'a pas été celle de la valeur technique mais plutôt celle du réalisme. Exactement, la même impression laissée par l'Espérance face à son homologue du Sud. Le CAB tout comme Zarzis, ont fourni en effet, des rencontres tout à leur avantage. L'expérience et le réalisme ont fait le reste. Dimanche, on attendait une résistance farouche de la part de Jendouba. L'ASMarsa en a fait, finalement l'expérience. Par contre, la rencontre d'Hammam-Lif aurait dû nous donner autre chose qu'un nul. Mais l'O.Béja a préféré jouer le contre, se contentant d'un seul point qui le laisse dans une zone extrêmement dangereuse. A Monastir, on savait que le pronostic était difficile. L'USMo locale est finalement sortie victorieuse grâce à un but au premier quart d'heure. Mais, c'est la deuxième partie de la rencontre qui a été pathétique. Les Sfaxiens, méconnaissables, se sont enfin, réveillés en seconde mi-temps. Mais, l'arrière-garde monastirienne s'est érigée en véritable citadelle. Cependant, c'est de Gafsa que la petite surprise est venue. Le Stade Tunisien persiste et signe. Il vient d'obtenir sa septième victoire et se maintient juste derrière les favoris du titre. Quoique les innombrables matches en retard nous interdisent encore de nous prononcer, on sent néanmoins que la lutte va être épique ce printemps. Reprise, donc, sans éclat mais non plus médiocre. A défaut des grandes rencontres entre favoris ou condamnés à la survie, la prise de pouls du championnat est plus qu'édifiante. Même Zarzis qui, seule, a été battue parmi les moins placés, peut au vu de son jeu fourni à El Menzah, prétendre à des jours meilleurs.