Une histoire d'amour qui se termine mal, c'est ce que nous nous proposons de vous relater aujourd'hui dans notre page des faits divers. Amour incandescent mélangé de drogue cela donne un cocktail qui tonne, avec pour point d'orgue le courroux des parents. En effet, les deux tourtereaux se sont connus depuis leur prime jeunesse et de ce fait ils ne pouvaient pas vivre séparés un seul instant, tant ils étaient épris l'un de l'autre. Prenant la vie à bras le corps, ils se décidèrent alors de nouer leurs destins pour le bien et pour le pire. Se jurant fidélité éternelle, ils dénichèrent, à quelques encablures de la capitale, un toit délabré qui abriterait leurs ébats loin des regards indiscrets, pour vivre maritalement en paix. Vint alors le jour fatidique au cours duquel la jeune fille tomba enceinte. Cette nouvelle situation n'échappa pas à ses parents qui la mirent tout de suite à la porte, signe de reniement irrévocable. Pur hasard, son amoureux devait connaître d'une manière concomitante le même sort, son père ayant marre de son comportement quotidien indigne l'a prié de vider les lieux. Cette nouvelle donne incita le couple illégitime à verser carrément dans la débauche pour s'acoquiner avec ses semblables. Du coup, le refuge squatté dans lequel il vivotait devint le havre idéal pour organiser des libations jusqu'à l'aube où l'alcool coulait à flots. Cela semblait ne pas suffire aux convives qui introduisirent la drogue pour agrémenter leurs soirées interminables. Nos deux tourtereaux, exclus de leurs familles, devaient ainsi profiter des occasions qui leur étaient offertes pour boire le calice jusqu'à la lie. Mais ce curieux manège nocturne ne perdura pas longtemps puisque, sur une dénonciation anonyme, les agents de la brigade des mœurs investirent les lieux pour embarquer au poste tout ce beau monde, surpris en flagrant délit. La bande avait organisé, ce soir là, un banquet spécial pour fumer avec des invités de marque le calumet la paix, farci de la " zatla ", un stupéfiant qu'elle apprécie particulièrement. Placés en salle de dégrisement, les délinquants retrouvèrent le lendemain matin leurs esprits pour tout avouer. L'instruction de l'affaire suit son cours.