Les rues sportives de la paisible localité du Bardo sont en train de vivre une activité inhabituelle, le tout parce que leur équipe fanion de football commence à faire parler d'elle. Non pas à cause des déboires vécus et qui ne sont plus qu'un mauvais souvenir, mais parce que ses derniers résultats sont reluisants. Un peu partout, on affiche un sourire des grands jours. La confiance semble revenue, même si bon nombre de fans ne sont pas tout à fait convaincus de la qualité du jeu déployé par leur équipe. Une vue erronée, car dans le football, il ne faut pas être grand, être fort pour remporter un ou plusieurs matchs. Il faut être bien préparé, appliqué et concentré, ne cesse de répéter le coach stadiste. De toutes les façons, le derby est dans tous les esprits stadistes et, déjà, il anime bien des débats. Les uns pensent que la tendance peut être renversée, les autres affichent un peu plus de confiance... comme quoi, le derby n'est pas un match comme les autres.
Iheb M'sakni à encourager Pour sa première sortie officielle avec son club, le jeune espoir Iheb M'sakni, n'a pas été extraordinaire, mais il a tout de même fait tout ce que le coach lui a demandé. Il a été auteur de quelques beaux gestes techniques, et il a distillé quelques balles assez intéressantes pour ses camarades, mais franchement il nous a paru un peu à l'étroit au sein de la formation stadiste. Nous sommes sûrs qu'il aurait pu beaucoup mieux faire si quelques-uns de ses camarades du milieu s'étaient correctement comportés avec lui. Dans les catégories des jeunes, ses coups francs faisaient fureur. Contre l'AS Marsa, le Stade Tunisien s'était procuré quelques belles opportunités, toutes vendangées comme on dit dans le jargon. Il n'est normal qu'un futur grand régisseur (paroles de son coach) dont, entre autres, l'exécution des balles arrêtées reste un point fort, soit boudé par un ou deux anciens, soi-disant meilleurs tireurs que le jeune M'sakni.