Les principales réserves mondiales de pétrole : Après les 100, 103 et 105 dollars par baril, les cours du brut américain dépassent toutes les prévisions et les estimations des analystes à moyen et long terme en effleurant hier matin la barre des 109 dollars le baril à New York. Un niveau de prix historique de l'or noir qui sonne le déclenchement d'un troisième choc pétrolier. Un choc provoqué par la forte demande asiatique, par la dépréciation du dollar face à l'euro et par l'obstination de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) à ne pas augmenter la production pétrolière. Théoriquement, les cours du baril varient proportionnellement aux cours du dollar, à l'évolution des marchés « sopt » ou des marchés libres de pétrole et à l'offre de l'OPEP. La multiplicité des acteurs et des facteurs déterminants du cours du baril rend difficile la prévision des prix du pétrole. Les cours du baril pourront selon les prévisions dépasser les 110 dollars. L'euro a atteint hier un nouveau record face au dollar américain. Une dépréciation du dollar qui profite en quelque sorte au déficit du compte courant américain, mais qui flambe automatiquement les cours de l'or noir. Selon les experts : « Le pétrole est généralement cher lorsque le dollar est faible, et réciproquement. Pourquoi ?. Parce que le pouvoir d'achat hors zone dollar des pays exportateurs d'or noir diminue lorsque le dollar baisse face à l'euro ou au yen. Dès lors, les producteurs cherchent, le plus souvent via la fourchette de prix objectif de l'OPEP, à compenser ces pertes par la hausse des prix ». Les prix du baril sont également fixés en fonction des marchés libres pétroliers, appelés aussi marchés « spot» ou encore les marchés de gré à gré. A signaler que les principaux marchés spot de pétrole brut se situent à Londres, à New York et à Singapour. On distingue trois références mondiales de brut : le Brent (référence européenne et africaine), le West Texas Intermediate (référence américaine) et le Dubaï (référence asiatique). D'où les légères différences observées hier dans les bourses pétrolières enregistrant 109 dollars dans le New York Mercantile Exchange : NPMEX, le principal marché à terme de brut et de produits pétroliers, situé à New York et 105 dollars à l'International Petroleum Exchange : IPE, le marché à terme de Londres. Les contrats négociés quotidiennement sur les marchés boursiers précités et les mouvements spéculatifs engendrent une volatilité considérable des prix de l'or noir. Outre la cotation du dollar en tant que monnaie de référence dans l'importation et l'exportation du pétrole et les transactions effectuées sur les marchés boursiers, les modes de régulation de l'OPEP restent les principaux déterminants des prix du pétrole. Ainsi et après la décision de l'OPEP de maintenir inchangé l'offre pétrolière, les cours de l'or noir ont-ils poursuivi leur ascension au début de cette semaine. Iront-ils encore plus loin ou vont-ils glisser au seuil des 99 dollars le baril comme « prévu par les analystes » ?. Quoiqu'il en soit la courbe ascendante et historique des cours du baril ne pourra en aucun cas épargner l'économie nationale d'une éventuelle dérive inflationniste même si les exportations énergétiques vont bon train. Yosr GUERFEL
Les principales réserves mondiales de pétrole : Arabie Saoudite 36 milliards de tonnes Irak 15,2 milliards de tonnes Koweït 13,3 milliards de tonnes Iran 12,3 milliards de tonnes Venezuela 11,2 milliards de tonnes Russie 6,7 milliards de tonnes USA 3,7 milliards de tonnes Chine 3,3 milliards de tonnes
Principaux pays producteurs de pétrole Arabie Saoudite 422,9 millions de tonnes USA 351,7 millions de tonnes Russie 348,1 millions de tonnes Iran 182,9 millions de tonnes Mexique 176,6 millions de tonnes Irak 117,9 millions de tonnes
Principaux pays consommateurs de pétrole Etats-Unis 895,6 millions de tonnes Chine 231,3 millions de tonnes Russie 122,3 millions de tonnes
La spirale dépressive
Le baril du Brent à 109 dollars ! Les principales réserves mondiales de pétrole :
Après les 100, 103 et 105 dollars par baril, les cours du brut américain dépassent toutes les prévisions et les estimations des analystes à moyen et long terme en effleurant hier matin la barre des 109 dollars le baril à New York. Un niveau de prix historique de l'or noir qui sonne le déclenchement d'un troisième choc pétrolier. Un choc provoqué par la forte demande asiatique, par la dépréciation du dollar face à l'euro et par l'obstination de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) à ne pas augmenter la production pétrolière. Théoriquement, les cours du baril varient proportionnellement aux cours du dollar, à l'évolution des marchés « sopt » ou des marchés libres de pétrole et à l'offre de l'OPEP. La multiplicité des acteurs et des facteurs déterminants du cours du baril rend difficile la prévision des prix du pétrole. Les cours du baril pourront selon les prévisions dépasser les 110 dollars. L'euro a atteint hier un nouveau record face au dollar américain. Une dépréciation du dollar qui profite en quelque sorte au déficit du compte courant américain, mais qui flambe automatiquement les cours de l'or noir. Selon les experts : « Le pétrole est généralement cher lorsque le dollar est faible, et réciproquement. Pourquoi ?. Parce que le pouvoir d'achat hors zone dollar des pays exportateurs d'or noir diminue lorsque le dollar baisse face à l'euro ou au yen. Dès lors, les producteurs cherchent, le plus souvent via la fourchette de prix objectif de l'OPEP, à compenser ces pertes par la hausse des prix ». Les prix du baril sont également fixés en fonction des marchés libres pétroliers, appelés aussi marchés « spot» ou encore les marchés de gré à gré. A signaler que les principaux marchés spot de pétrole brut se situent à Londres, à New York et à Singapour. On distingue trois références mondiales de brut : le Brent (référence européenne et africaine), le West Texas Intermediate (référence américaine) et le Dubaï (référence asiatique). D'où les légères différences observées hier dans les bourses pétrolières enregistrant 109 dollars dans le New York Mercantile Exchange : NPMEX, le principal marché à terme de brut et de produits pétroliers, situé à New York et 105 dollars à l'International Petroleum Exchange : IPE, le marché à terme de Londres. Les contrats négociés quotidiennement sur les marchés boursiers précités et les mouvements spéculatifs engendrent une volatilité considérable des prix de l'or noir. Outre la cotation du dollar en tant que monnaie de référence dans l'importation et l'exportation du pétrole et les transactions effectuées sur les marchés boursiers, les modes de régulation de l'OPEP restent les principaux déterminants des prix du pétrole. Ainsi et après la décision de l'OPEP de maintenir inchangé l'offre pétrolière, les cours de l'or noir ont-ils poursuivi leur ascension au début de cette semaine. Iront-ils encore plus loin ou vont-ils glisser au seuil des 99 dollars le baril comme « prévu par les analystes » ?. Quoiqu'il en soit la courbe ascendante et historique des cours du baril ne pourra en aucun cas épargner l'économie nationale d'une éventuelle dérive inflationniste même si les exportations énergétiques vont bon train. Yosr GUERFEL
Les principales réserves mondiales de pétrole : Arabie Saoudite 36 milliards de tonnes Irak 15,2 milliards de tonnes Koweït 13,3 milliards de tonnes Iran 12,3 milliards de tonnes Venezuela 11,2 milliards de tonnes Russie 6,7 milliards de tonnes USA 3,7 milliards de tonnes Chine 3,3 milliards de tonnes
Principaux pays producteurs de pétrole Arabie Saoudite 422,9 millions de tonnes USA 351,7 millions de tonnes Russie 348,1 millions de tonnes Iran 182,9 millions de tonnes Mexique 176,6 millions de tonnes Irak 117,9 millions de tonnes
Principaux pays consommateurs de pétrole Etats-Unis 895,6 millions de tonnes Chine 231,3 millions de tonnes Russie 122,3 millions de tonnes