Tunis-le Temps : L'énergumène qui se trouvait dans les locaux du tribunal de première instance de Ben Arous, avait importuné toutes les personnes qui s'y trouvaient, qu'ils fussent des fonctionnaires ou des justiciables. Par ce trouble qu'il causa dans l'enceinte du tribunal, il attira l'attention du greffier en chef qui sortit de son bureau afin de s'enquérir de ce qu'il en était. Mais dans le couloir des pas perdus, il fut surpris par l'homme qui rugit sur lui sans crier gare pour le rosser de coups, alors que la victime avait l'intention de l'aider. En fin de compte, des personnes qui se trouvaient sur les lieux alertèrent la police ainsi que les agents de la protection civile, en vue de secourir le greffier en chef qui fut transporté à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Quant au forcené il fut arrêté et inculpé de voies de fait sur la personne d'un fonctionnaire dans l'exercice de sa profession. Il déclara qu'il était ensorcelé par sa femme qui a l'intention de lui nuire. Ce fut la raison pour laquelle ajouta-t-il, il entra dans état second en perdant le contrôle de ses actes. Devant le tribunal il réitéra les déclarations qu'il donna au cours de l'enquête préliminaire. L'avocat de la défense, demanda les circonstances atténuantes pour son client qui passe, déclara-t-il par une période de dépression, à cause des différends qu'il a avec son épouse. Le tribunal l'entendra-t-il de cette oreille ?