* Le Club Africain a été devasteur ; en revanchel'Esoérance reste une énigme, malgré la qualification Comme il était impensable de voir l'Etoile inquiétée quant à sa qualification après qu'elle ait pris à Sousse cette vertigineuse avance de cinq buts, notre attention était retenue par la situation des trois autres représentants tunisiens dans les compétitions africaines. Des doutes non avérés nous ont effleurés. Finalement -, les trois sont passés cela pour le résultat, mais pas pour la manière en ce qui concerne l'un d'eux.
Club Africain : la force de caractère Le Club Africain, avec deux buts à remonter sans avoir marqué à l'aller, était on en convient. Celui qui courait le plus de risques. Or, il a été presque parfait pour son calme, le positionnement de ses joueurs sur le terrain, le quadrillage systématique de ce dernier et surtout le caractère indomptable dont il a fait preuve. Dans ces mêmes colonnes, avant hier on s'inquiétait qu'une précipitation ne vienne perturber les plans théoriques que Ben Chikha avait mis en place. Dès les premières minutes, on sentit que le Club Africain était sur une voie royale. Il faut rendre hommage à cet esprit de gagneur et à cette aptitude au sang froid, très méritoires quand on sait combien la pression, même positive, pèse sur une équipe qui joue surtout pour son public.
Club Sfaxien quand le métier revient Le CS Sfaxien avait un petit but à défendre. Quand on est en déplacement, cet avantage semble dérisoire. Le CSS a choisi de le défendre en attaquant. Bien lui en prit. Il a pu marquer et ... rater. Toujours en imposant avec l'adversaire. Il était logique qu'il ait été applaudi par le public qui a su reconnaître le mérite des Sfaxiens. Se faire arracher un nul n'est finalement qu'accessoire quand on a toujours pris l'avantage dans ce jeu.
Espérance : La providence au secours L'Espérance est finalement passée. Mais dans quel état. On savait que les "Sang et Or" se cherchaient, on sait désormais qu'ils ne se sont pas encore retrouvés. Il serait injuste de ne pas reconnaître que c'est la providence qui a sauvé l'Espérance avant-hier. Le divisionnaire Rachad Barnoussi ne méritait pas d'être éliminé au vu des deux rencontres. Il serait hypocrite de ne pas faire état de la Lamentable deuxième mi-temps des Tunisois. Ni organisation rationnelle, ni rythme, ni tactique que l'on puisse apprécier et quelques joueurs en dessous de la médiocrité. Il est souvent arrivé à l'Espérance de mal jouer et de gagner grâce à sa force de caractère et son réalisme. Cette fois ce ne fut même pas le cas. Un penalty et un auto-goal lui sont venus à la rescousse. Autant dire la providence. Pour l'Espérance ce n'est pas encourageant et pour ceux qui l'aiment c'est même inquiétant.