Tunis-le Temps : Il travaillait dans un dispensaire dans la région du Cap Bon, et avait pendant longtemps prodigué les soins aux malades qui venaient le voir quotidiennement. Cet infirmier impliqué en l'occurrence dans une affaire d'attentat à la pudeur, n'avait pourtant, jamais commis aucune incartade auparavant, et il était connu pour son affabilité et son sérieux. Cependant la malade qui porta plainte à son encontre, déclara à la police que le jour des faits elle s'était dirigée au dispensaire de la région pour solliciter des soins. Elle était accompagnée de sa belle sœur. L'infirmier l'invita à entrer dans son bureau sans celle-ci à laquelle il demanda de patienter à la salle d'attente. Après quoi, et profitant de se trouver avec elle en tête-à-tête, il commença à l'ausculter avec le stéthoscope qu'il plaça progressivement sur des endroits assez délicats. Croyant d'abord qu'il le faisait pour les besoins de l'auscultation, elle le laissa faire. Mais il alla plus loin dans ses gestes en tentant de procéder à des attouchements. Ce qui incita la victime à réagir en quittant les lieux illico pour aller à la police où elle relata sa mésaventure. Arrêté, il reconnut les faits aux agents enquêteurs, mais fit vite de se rétracter devant le juge d'instruction. Devant le tribunal il clama son innocence en niant les faits incriminés. Après délibération, il fut condamné à deux ans de prison, assortis toutefois du sursis.