Tunis - Le Temps : L'accusée en l'occurrence une dame d'une trentaine d'années, avait déjà eu maille à partir avec la justice pour des faits similaires à ceux pour laquelle elle a comparu dernièrement devant le tribunal. Elle avait en effet été condamnée auparavant pour une série de vols à 8 ans d'emprisonnement. Elle venait à peine d'être libérée dans le cadre d'une grâce présidentielle qui lui fut accordée en 2004. Elle fut en septembre de la même année recrutée en tant qu'aide-ménagère. Mais elle était à court d'argent, et étant dans l'obligation de subvenir aux besoins de sa fille en bas âge, elle se trouva acculée à voler des bijoux ainsi que quelques objets de la maison où elle travaillait. Sa patronne qui constata la disparition de ses bijoux ainsi que les objets, porta plainte contre la jeune aide-ménagère, surtout que celle-ci avait disparu après les faits. Arrêtée, elle n'est pas allée par quatre chemins en avouant son forfait. Sa mauvaise foi était d'autant plus justifiée, qu'elle présenta à sa patronne lors de son recrutement, l'extrait de naissance de sa sœur pour mieux noyer le poisson. Inculpée de vol qualifié elle craqua devant le tribunal déclarant qu'elle était poussée par le besoin d'élever sa petite fille étant totalement démunie de ressources. L'avocat de la défense plaida l'état de nécessité pour solliciter les circonstances atténuantes à sa cliente, qui, affirmait-il, vit une tragédie, depuis que le géniteur de sa fille, a disparu sans se soucier de son état après lui avoir promis le mariage auparavant. Mais à la naissance de la petite, il se volatilisa dans la nature sans jamais plus donner signe de vie.