A l'issue du 1er congrès international des ingénieurs arabes expatriés qui s'est tenu les 28, 29 et 30 avril à Gammarth et des deux journées des 1er et 2 mai qui étaient consacrées aux visites des congressistes sur le terrain le président du Conseil de l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens (COIT) Ghelem Debbeche et le vice-président Afif Guidara ont tenu hier à l'Agence Tunisienne de Communication extérieure (ATCE) une conférence de presse dans laquelle ils ont présenté les résultats du congrès. "Un congrès de qualité" a souligné d'emblée M. Debbeche qui a ajouté "c'était une occasion de contacts fructueux entre les ingénieurs arabes travaillant dans leurs pays d'origine et les ingénieurs arabes expatriés. Ils ont fait connaissance et ont échangé leurs adresses pour une coopération qui va profiter aux pays arabes. Ils ont même signé des contrats de travail dans ce sens". "Lors de la visite au pôle technologique de la Gazelle. Des contrats ont été signés entre cette institution et des ingénieurs arabes expatriés pour coopérer dans le domaine technologiques. D'autres contrats ont été signés avec le centre Tunisien de l'environnement pour échanger les connaissances et tenir des colloques" a indiqué le président du COJT qui a affirmé "que les ingénieurs arabes expatriés sont des sommités dans leurs domaines et leurs compétences et expériences vont profiter à leurs pays d'origine et c'est l'objectif de ce congrès et nous avons réussi".
Plate-forme De son côté le vice-président du COIT a souligné "que 100 ingénieurs arabes expatriés ont participé à ce congrès dont 36 ingénieurs tunisiens qui travaillent aux USA en Angleterre, en Italie, en France, au Canada et dans d'autres pays. Je cite entre autres les éminents ingénieurs Ali Farès qui exerce aux USA, Aouatef Gacem qui travaille aussi aux USA et Hatem Ben Ammar qui exerce au Canada". A l'issue des travaux du congrès les participants ont publié un texte intitulé la déclaration de Tunis dans lequel "ils expriment leur volonté d'établir une plate-forme d'actions communes permettant de s'échanger les expertises et les expériences scientifiques et technologiques. Ils se sont aussi engagés à élaborer des stratégies communes en ingénierie de manière à soutenir le développement durable dans la région arabe et d'inciter les ingénieurs arabes expatriés à s'impliquer davantage dans les projets mis en place par les gouvernements arabes tels que les ressources en énergie, l'eau, la protection de l'environnement, les TIC, la promotion de l'investissement dans les domaines à très haute valeur ajoutée et le partenariat interarabe en général".