Encore une fois, une action à garder d'une croix blanche. Nous l'avons rencontrée, il y a à peine trois semaines dans le cadre d'une action caritative au profit des enfants pauvres et quelque peu marginalisés d'un quartier difficile de la Capitale. Ladite action fut une réussite totale. Au milieu de la semaine écoulée madame madeleine Ben Naceurr, a rebondi avec toute son équipe dans un hôpital sis à Bab Saâdoun, l'Institut Salah Azaïez, avec, toujours, le même objectif, donner, aider, assister, soutenir, alléger la souffrance de l'autre... Depuis 1998, l' " Action Solidarité " a permis aux lycéens de Gustave Flaubert de rencontrer des enfants en souffrance hospitalisés à l'hôpital Salah Azaïez et souvent de milieu défavorisé. Dépasser les difficultés de prise de contact afin d'établir une ambiance de fête et apporter quelques moments de joie aux petits malades, tel a été le rôle de chacun tout au long de ces rencontres. Tous les élèves qui ont participé à cette action, au long des années, ont été heureux de pouvoir faire briller les yeux des petits patients, de voir des couleurs à leurs joues grâce aux jeux, aux chants et aux danses. Et quel bonheur d'arriver à faire manger quelques friandises à ceux qui en ont perdu le goût. Un des élèves avait spontanément déclaré " merci de nous avoir appris tant de choses : donner sans attendre en retour ". Ce Mercredi 4 juin, des élèves -des grands des 1ères STG (Sciences et Technologies de la Gestion) (3ème année secondaire) Fatma Hammar, Samar Khomsi, Ayoub Ben Younès, Skander El Ghoul, Leîla Saadallah, Emna Laarifi, Anis Chlioui, Malek Gharbi, des 2e (2ème année secondaire) : Cyrine Ben Mansour, Siwar Chihi, Chedly Mamougli, des petites de 6e (7ème année de base) Inès Martineau, Martine Sophie Silveiro, Céline Baron, Marine Egnilé, Jade Ghersi accompagnés de 5 Professeurs : Mmes Ben Hamouda, Guiga, Ben Naceur, Kesraoui, Martin, et Monsieur Fahri, et d'une ancienne élève Sarah Ellouze, tous volontaires et bénévoles sont partis à la rencontre des jeunes patients du 3ème étage de l'hôpital Salah Azaiz du service du Professeur Madame Amel Mezlini et de son assistante le Professeur agrégé Madame Rifi. La visite a été une fois encore un symbole d'amitié et de partage. Boissons et gâteaux en surabondance et une pyramide de jouets emballés de papier chatoyant ainsi que la maison de poupée ont été vaillamment transportés jusqu'à la " salle de jeux " du 3e étage de l'hôpital avec l'aide musclée des grands de STG. Au début, des sourires gênés...mais dès que les boissons, sucreries et cadeaux furent posés, spontanément, les lycéens sont allés vers les enfants, les adolescents et leur famille. La gentillesse, l'attention accordée aux enfants malades, par ces élèves, prouvent, s'il en était besoin, le bienfait de telles actions. Ces derniers ont été ébahis par la grande maison de poupée fabriquée par les élèves qui, tout au long de l'année scolaire, les mercredis après-midis, ont participé à "l'atelier de décoration " conduit bénévolement par Madame Guiga, Professeur d'arabe. Quand celle-ci fut allumée, enfants, parents, infirmiers et docteurs applaudirent, étonnés d'un tel soin de réalisation. Tout le personnel médical qui les accompagne avec un tel dévouement participait à leur joie. Echanges de paroles, de sourires et de regards ont commencé. Une ambiance de fête s'est vraiment mise en place, cadeaux, bonbons, chants du folklore tunisien et français accompagnés par le luth de Monsieur Ahmed Fahri, Professeur de musique. Dans la salle tous les visages souriaient. Pour tous les présents, cela a permis de mesurer de plus près la chance d'être en bonne santé. Ce fut une réelle prise de conscience ! Tous les élèves étaient du même avis : mieux vaut agir et apporter à ces personnes tout le soutien qu'ils requièrent plutôt que de s'en apitoyer de loin, sans agir. Avant de clore, il est impératif de souhaiter à ces jeunes et à leurs familles beaucoup de courage dans ce combat contre la maladie, dans toutes les épreuves qu'ils sont amenés à surmonter au quotidien. Nous leur souhaitons un bon rétablissement. Comme il est de notre devoir de remercier tout le beau monde qui a organisé et participé à cette petite solennité dont la valeur est inestimable.