Récemment, la municipalité d'Hammam-lif vient de décider la fermeture du marché municipal au centre-ville tous les lundis, sans préavis ni concertation avec les gens concernés (commerçants et clientèle). Des citoyens habitués à faire leurs emplettes chaque lundi ont été surpris par la fermeture de ce marché, d'autant plus qu'aucune pancarte n'est affichée sur les portes pour prévenir les citoyens d'avance. Il est dommage qu'une telle décision soit prise en début de la saison estivale où la ville connaît une affluence de gens venus de toute part (estivants, travailleurs émigrés, colonies de vacances...) entraînant une augmentation importante de la population de cette ville côtière qui nécessite l'exercice en permanence de toutes les activités commerciales pour satisfaire les besoins de tous les citoyens (résidents ou passagers) à tout moment de la journée. On aurait plutôt dû encourager les différents commerces à ouvrir leurs portes jusqu'à une heure tardive pour animer davantage la ville au lieu de procéder à une fermeture hebdomadaire forcée du marché, centre d'animation de la ville, supposé être ouvert sept jours sur sept, sans interruption surtout en cette saison estivale. La fermeture du marché municipal pendant toute la journée du lundi constitue sans doute une entrave aux habitudes de milliers de citoyens accoutumés à s'approvisionner au jour le jour de ce marché, surtout qu'une bonne partie de cette clientèle vient des villes avoisinantes (Hammam-Plage, Borj -Cédria, Boumhel...) pour se ravitailler quotidiennement dans ce marché. C'est à croire que la majorité écrasante des habitants de Hammam-lif, cette localité du sud très prisée par les estivants qui y viennent passer leurs vacances, sont désenchantés par cette décision aussi bien arbitraire que surprenante. Allez demander l'avis des commerçants et des ménagères pour vous assurer de l'unanimité des opinions concernant cette mesure prise par le conseil municipal. L'un des commerçants n'a pas caché son mécontentement en dénonçant à tout venant cette décision émanant du conseil municipal : « Si on ferme le dimanche, explique-t-il, et qu'on revient le mardi, dans quel état je vais trouver ma marchandise (légumes et fruits) ? Certainement pourrie et avariée, alors qu'elle aurait pu être écoulée pendant la journée du lundi ! » N'est-ce pas là un argument assez convaincant pour faire revenir le conseil municipal sur sa décision impopulaire ? Selon les dires des commerçants, une pétition a été adressée aux autorités compétentes pour protester contre cette décision qualifiée d'« improvisée » par la majorité des clients interrogés et qui ne tient pas compte de l'intérêt général de tous. Mais, il n'y a pas eu de suite jusqu'à ce jour.