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Il y a toujours moyen de s'arranger
Vacances estivales
Publié dans Le Temps le 18 - 07 - 2008


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La tendance est à la location des « meublés ».
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Au Cap Bon c'est pratiquement le « rush »
Toutes les villes côtières connaissent de véritables transformations de leur mode de fonctionnement durant l'été. Leurs activités redoublent d'intensité à l'image du nombre d'estivants qui y affluent. Ainsi, Sousse, Nabeul, Hammamet, Tabarka, Bizerte
et les autres connaissent un véritable rush qui engendre un surplus d'activités diurnes et nocturnes. Et ce ne sont pas uniquement les touristes qui sont à l'origine de ce bouleversement. Chaque ville a ses propres habitudes estivales en fonction de l'infrastructure disponible et le Cap-Bon montre si bien cette diversité. Si Hammamet, Nabeul et Kélibia offrent une infrastructure adéquate au tourisme balnéaire et leurs hôtels sont pris d'assaut par les touristes, notamment en été, les autres villes comme Soliman, Béni Khiar, Maamoura, Korba, Menzel Témime, Haouaria, etc offrent des opportunités pour un été en familles. Leurs villas sont prises d'assaut par les estivants de toutes les régions. Ces villages sont prisés par les Tunisois pour leur proximité de Tunis.
Le développement du phénomène de villégiature chez les Tunisiens a influé sur les modèles de construction dans ces coins de la Tunisie marine. Surtout qu'il a coïncidé avec la décentralisation de l'université. Ainsi, se sont développés les phénomènes de studios qui peuvent fonctionner « deux en un » dans les villes universitaires. En hiver, ils servent à héberger les étudiants, voire les enseignants de passage (et ils sont nombreux). En été, ils sont loués pour les estivants. Un autre type de « deux en un » est aussi suivi par les propriétaires. La famille du propriétaire peut séjourner pendant l'été dans un studio et libérer la bâtisse principale s'il existe une offre intéressante de location. Elle peut, aussi, construire et louer un, voire deux studios sommairement meublés. Les Tunisiens, les Algériens et les Libyens sont des locataires potentiels de ces demeures. Il suffit d'aller à Nabeul, Korba, Kélibia, ou encore Sousse, Monastir, Mahdia pour voir l'étendue du phénomène. Ce mode de villégiature est, actuellement, très suivi en Tunisie, semble-t-il.. La réalité montre qu'il est le plus adapté aux possibilités des estivants de la classe moyenne dont est issue la majorité des demandeurs potentiels.

La recherche du groupe
Loin de la surenchère dans un sens ou dans l'autre, les offres existent pour toutes les bourses et la qualité du logement, la nature de son ameublement et, surtout, sa proximité de la mer et des centres d'animation (s'il y en a) déterminent son prix. Il n'empêche que ces prix sont jugés par les estivants moins chers que ceux des hôtels. Celui qui cherche, peut trouver des opportunités intéressantes. Par ailleurs, il n'y pas uniquement ce côté coût élevé des séjours hôteliers , une bonne proportion des Tunisiens ne veut pas héberger dans des hôtels. Elle préfère sauvegarder son intimité, vivre « en famille » et pouvoir recevoir ses proches et ses amis. Les Tunisiens préfèrent, encore, le groupement familial pour la villégiature. Culturellement, ils vivent, encore, en « tribus » quoique de moindre dimension. Or, l'hôtel ne leur permet pas de vivre ce plaisir. Donc, ils se rabattent sur ces maisons de villégiature où deux, voire trois familles peuvent se partager le même logement et bénéficier du groupement, de la réduction des prix et de la mer.

Le rôle de l'administration
Bien qu'il n'y ait pas de statistiques officielles sur le nombre de Tunisiens qui font la villégiature dans ces logements de bord de mer, il existe des chiffres pour les Algériens qui sont près de 800.000 à adhérer à cette formule. En effet, sur plus de 950.000 Algériens passant l'été en Tunisie, 150.000 seulement ont choisi les hôtels. La proportion chez les Tunisiens est similaire. Et si la présence des Algériens est très remarquée à Sousse, Nabeul et Tabarka, les estivants tunisiens ne peuvent pas se faire différencier des autochtones de ces régions. Et une telle activité a intérêt à être organisée pour le bien de tout le monde. Il serait possible que l'administration développe de nouveaux modes de tourisme qui s'adapte à ce constat et réponde aux besoins des Algériens et des Tunisiens. Encore faut-il que ceci n'engendre pas des augmentations de prix. Les formules de maison d'hôte et d'auberge familiale peuvent être envisagées et éviter aux estivants de tourner en rond.
Mourad SELLAMI
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Témoignage : Fatima, Algérienne : « c'est pénible de trouver une maison à notre goût »
Cette dame algérienne vient en Tunisie pour la 4ème année consécutive. Elle est accompagnée de sa grande famille. Ils sont une dizaine de personnes et ils empruntent deux voitures pour leur déplacement. Pour elle, l'hôtel n'est pas le mieux indiqué : « d'une part, c'est très cher même si les hôteliers nous font des propositions alléchantes pouvant descendre jusqu'à 30 dinars la nuitée en demi-pension. Or, à ce prix très bas, on est déjà à 300 dinars la nuitée. La dizaine de jours nous revient à trois mille dinars ! Donc, il serait plus intéressant de trouver une bonne villa proche de la mer. Les deux premiers jours sont vraiment pénibles. Nous essayons de faire des contacts préalables mais ce n'est pas toujours fructueux. Nous souhaitons qu'il y ait des organismes qui gèrent ce processus et nous évitent le stress inutile. »


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