Tunis-Le Temps : Les faits dans cette affaire s'étaient déroulés dans une ferme agricole à Msaken, où le gardien a été séquestré ainsi que son épouse, par des cambrioleurs qui s'introduisirent dans les lieux par le toit de la maison. Ils étaient munis d'armes blanches dont une épée, et ils parvinrent à menacer de mort le gardien et son épouse. Après avoir réussi à les immobiliser en les ligotant et en leur collant du sparadrap sur la bouche, ils prirent les clés de la poche du pauvre homme pour ouvrir les chambres et s'approprier plusieurs affaires, dont notamment les bijoux de la maîtresse de céans. Puis ils enlevèrent plusieurs moutons de l'étable de la ferme et qu'ils embarquèrent dans le camion qu'ils avaient amené pour les besoins de la cause. Ils furent cependant dénoncés par une tierce personne, dont l'attention a été attirée par le camion dans lequel se trouvaient les cambrioleurs Elle remarqua que ce camion s'arrêta devant la ferme en question et elle fut intriguée de voir les malfaiteurs y pénétrer. Elle releva le numéro de la plaque minéralogique du camion , pour la communiquer à la police. Les agents de la brigade criminelle, avaient pu ainsi les surprendre en se déplaçant sur les lieux où le camion était encore garée devant la maison du gardien. L'un d'eux essaya de fuir en sautant du toit haut de 6 mètres sans y parvenir. Deux parmi eux ont été arrêtés tandis qu'un troisième resta en état de fuite. Ils furent inculpés de vol qualifié , séquestration et vol qualifié. Les deux inculpés arrêtés comparurent devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Sousse et essayèrent de tergiverser en niant les faits incriminés. L'un d'eux, déclara en effet qu'il s'était trouvé sur les leiux par hasard, étant venu passer la nuit chez des amis et qu'il n'avait aucunement contribué à ce cambriolage. Tandis que l'autre déclara qu'il avait l'habitude de venir prendre des moutons qu'il chargeait dans son camion. Cependant la tribunal après en avoir délibéré, les déclara coupables. Le premier écopa de trois ans, et le deuxième à six ans d'emprisonnement. Quant eu troisième, il fut condamné par défaut à 9 ans de prison avec exécution provisoire, c'est à dire immédiate et nonobstant appel.