Tunis-Le Temps : La jeune fille qui dormait dans sa chambre, poussa brusquement un cri strident qui résonna dans toute la maison située pourtant dans une cité bien calme de la capitale. Tous les membres de la famille qui dormaient du sommeil du juste se réveillèrent en sursaut, croyant que le ciel s'abattait sur leurs têtes. L'oncle de la jeune fille qui était venu pour y passait la nuit chez les siens accourut pour s'enquérir de ce qu'il advint de sa nièce. Il fut surpris par un intrus qui l'agressa en lui portant des coups de poings à la figure avant de prendre la poudre d'escampette. La jeune fille était vraiment délivrée grâce à l'intervention de son oncle, qui lui évita le pire. L'agresseur, s'était en effet introduit subrepticement par la fenêtre de la chambre à coucher de la jeune fille. Il commença par se cacher sous le lit. Puis il la surprit alors qu'elle dormait, et lui mit un sparadrap sur la bouche afin de l'empêcher de crier. Mais elle parvint à l'enlever et il s'abstint d'aller jusqu'au bout de son vil dessein, par l'alerte donnée par la victime. Les parents de celle-ci ayant porté plainte, l'agresseur fut arrêté et déclara qu'il connaissait la jeune fille depuis déjà deux ans, et que c'était à la demande de celle-ci qu'il s'était introduit dans sa chambre à coucher. Il ajouta qu'il n'avait aucunement fait usage de la violence ni à l'égard de la jeune fille ni à l'égard de son oncle. Celui-ci, déclara-t-il, voulut le conduire au poste de police et il s'est débattu pour fuir par crainte d'être impliqué. Le jeune homme fut toutefois inculpé de violation de domicile, violence et tentative de viol et état d'ébriété notoire. Il comparut devant le tribunal et réitéra ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire. L'avocat de la partie civile fit remarquer que la victime a été agressée et n'avait nullement convié l'accusé à la rejoindre dans sa chambre à coucher. Quant à l'avocat de la défense il fit remarquer que les déclarations de la jeune fille n'étaient pas probantes d'autant plus qu'il s'avéra établi quelle connaissait le jeune homme depuis deux ans. Etait-il en état d'ébriété ? Oui d'après la jeune fille, mais l'accusé le nia formellement. Ce fut la raison pour laquelle, l'avocat de la défense plaida l'absence de preuves aux accusations à l'égard de son client. Le doute profitant à l'accusé, l'avocat sollicita l'acquittement. Le tribunal mit l'affaire en délibéré.