Souscriptions : du 24 juillet au 6 août inclus * Valeur d'introduction : 892,5 MDT * Vient de paraître - « Made in Poulina » : M.Abdelwahab Ben Ayed , fondateur et président de Poulina : «Il y a des domaines où l'on est porté par le vent, il n'y a qu'à déployer ses ailes» La Bourse de Tunis est en pleine effervescence. Après l'introduction de la Société Adwya et du groupe ARTES à la cote de Tunis, le groupe de sociétés multi branches :«Poulina Group Holding » né le 24 du mois dernier et succédant à la dénomination : «Groupe Poulina» créé en 1967, vient d'être admis en Bourse. Avec une valorisation estimée à 1135 millions de dinars, « PGH » deviendra ainsi la plus grande capitalisation de la Bourse de Tunis. Poulina Group Holding (PGH), un des plus grands groupes privés en Tunisie et au Maghreb et qui a connu une croissance continue au cours des 40 dernières années, ouvre son capital à hauteur de 10% ens'introduisant sur le marché principal de la bourse de Tunis. Le Conseil de la Bourse de Tunis, réuni le 7 juillet 2008 a donné son accord pour l'admission de PGH à la cote. En conséquence le Conseil du Marché Financier (CMF) a donné en date du 16 juillet 2008 son visa au prospectus d'offre à Prix Ferme, de Placement Garanti et d'admission au marché principal de la cote de la Bourse. Les souscriptions démarreront le 24 juillet et se poursuivront jusqu'au 06 août 2008 inclus. L'opération d'introduction se fera sous forme d'une augmentation de capital de 99.2 millions de dinars (16.670.000 actions au prix unitaire de 5.950 Dinars). Elle sera substantiellement réservée au marché local (51% de l'offre dont 7% en faveur des directeurs de Poulina), le reliquat (49% de l'offre) sera placé auprès d'investisseurs étrangers, dans le cadre d'un syndicat de placement garanti. Poulina Group Holding deviendra alors la plus grande capitalisation de la bourse de Tunis. Sa valorisation, réalisée par le cabinet Ernst & Young, est estimée à 1135 millions de dinars. Une décote de holding et de marché de 21.3% a été appliquée pour aboutir à une valeur d'introduction de 892,5 millions de dinars. La restructuration, conduite par Tunisie Valeurs, a abouti au regroupement de 71 filiales sous le contrôle de PGH - dont 15 à l'étranger - en six branches d'activité distinctes, à savoir : l'aviculture, l'agroalimentaire et le service, l'industrie, la céramique, l'emballage et l'immobilier. L'introduction de Poulina Group Holding en Bourse est motivée par la consolidation de la croissance et le financement de l'expansion régionale (financer les investissements en Libye et en Algérie), le renforcement de la notoriété du groupe à l'échelle nationale et internationale, la préparation de la transmission du groupe et la motivation et la fidélisation des directeurs et des employés en les associant au capital du groupe. Un résultat de plus de 1 milliard d'ici 2009 Le Groupe Poulina dispose d'un modèle de développement durable et rentable illustré par une très forte croissance depuis sa création il y a 42 ans. Sa forte capacité de génération de « cash-flow» lui a permis de financer un développement marqué par la diversification et par des investissements industriels tout en maintenant un bilan solide. Selon les prévisions des business plans élaborés par le Groupe, le chiffre d'affaires de PGH connaîtra un taux de croissance annuel moyen de 16,5% durant la période 2008-2012 pour dépasser le un milliard de dinars en 2009 et atteindre 1,7 milliard de dinars en 2012. Le résultat net devrait progresser de 21,3% en moyenne par an durant la même période, passant de près de 87 millions de dinars prévus en 2008 à plus de 100 millions de dinars en 2009 et 188 millions de dinars en 2012. « Devenir actionnaire de PGH, déclare Abdelwahab Ben Ayed, son fondateur et Président Directeur Général, c'est investir dans le premier holding privé du pays, le plus grand organisme maghrébin des groupes maghrébins, et celui qui bénéficie d'une forte visibilité de ses activités et génère une profitabilité croissante. Durant les 5 dernières années, les bénéfices nets ont connu une croissance annuelle moyenne de 41.9% passant de 9.292 MD en en 2002 à 53,485 MD en 2007. C'est aussi et surtout, investir dans un groupe qui dispose d'un savoir-faire reconnu et des ressources humaines triées sur le volet qui constituent ses principaux atouts».
Vient de paraître - « Made in Poulina » : M.Abdelwahab Ben Ayed , fondateur et président de Poulina : «Il y a des domaines où l'on est porté par le vent, il n'y a qu'à déployer ses ailes» Voyage à l'intérieur d'une entreprise qui a démarré en 1967 avec un poulailler dans la banlieue sud de Tunis, qui s'est développée et diversifiée jusqu'à se hisser en tête des groupes industriels privés en Tunisie, pour devenir par la suite le plus grand organisme maghrébin des groupes privés maghrébins, qui s'internationalise. Le groupe Poulina s'est transformé en Holding à l'occasion de son introduction en bourse actuellement en cours. L'ouvrage décrit ce cas d'école en matière de croissance comme en matière de management. Il «décortique» cette expérience et nous livre les secrets de son étonnant succès. A chaque page, le livre se fait didactique, tient en haleine, glisse des anecdotes, met en exergue des «recettes» fort bienvenues pour le lecteur et, avec le concours fort opportun et artistique d'une abondante illustration, transporte le lecteur dans un monde qu'il était loin d'imaginer. Le ton est donné dans la préface de Abdelwahab Ben Ayed, fondateur et Président de Poulina à propos de cette accélération de l'histoire. «Je dois le reconnaître, écrit-il, autant ardente a toujours été ma volonté, autant je n'y avais cru, sans jamais désespérer, voir Poulina se convertir en ce Holding en si peu de temps». «Il y a des domaines où l'on est porté par le vent, il n'y a qu'à déployer ses ailes». Il a fallu pour cela, nous explique l'ouvrage, une vision, des valeurs, un sens de l'anticipation, de l'opportunisme dans le sens noble du terme, de l'innovation, un esprit pionnier dans l'adaptation de nouvelles technologies, un management moderne, et aussi grâce au sens de la rigueur et de ses ressources humaines triées sur le volet. Bref, il fallait une «culture Poulina». ...«J'ai des idées simples à ras du sol et le sens du concret, mais aussi une ambition : je veux apporter la preuve que nous pouvons faire aussi bien que les Européens», explique Ben Ayed.