Tunis, Le Temps :C'est un jeune trentenaire qui est inculpé, dans cette affaire, d'homicide volontaire, en vertu des articles 59 et 205 du Code pénal. Les faits remontent à quelque temps, où à l'occasion d'une fête de mariage de deux sœurs, dont l'une avec la victime, et alors que le pauvre mari s'apprêtait à se joindre aux fêtards et récupérer son épouse, une tierce personne lui asséna un coup de couteau au niveau de l'estomac qui lui fut fatal, puisqu'il passa de vie à trépas sur le chemin de l'hôpital. L'un de ceux qui assistaient à la fête accourut au dehors, ayant entendu les cris stridents de la victime, aperçut celle-ci à terre, avec du sang coulant abondamment de sa blessure. Un autre témoin déclara qu'il avait remarqué l'accusé brandissant un couteau avec lequel il menaçait tout le monde. La victime voulait le raisonner, mais à peine s'approcha-t-elle du forcené, qu'il lui asséna un coup au niveau du ventre. Arrêté, l'accusé déclara qu'il travaille à l'étranger et qu'il était venu au pays pour passer des vacances et assister au mariage de la victime. Il ajouta que le jour des faits, il était en état d'ébriété, mais fut provoqué par un groupe de jeunes qui voulaient l'agresser. Sous l'emprise de la colère et l'alcool y aidant, il se saisit de l'arme du crime pour se défendre. Malheureusement, la victime était intervenue juste au moment où il entra dans un état second, et ne réalisait plus ce qu'il faisait, précisa-t-il. Il insista sur le fait qu'il n'avait pas l'intention d'agresser la victime et encore moins de la tuer. Tandis que l'avocat plaida l'erreur médicale, qui, affirma-t-il généra la mort de la victime. Quant à son client, il avait, soutint-t-il, donné un coup à la victime par inadvertance et sans l'intention de la tuer. Il demanda de soumettre la victime à une deuxième autopsie, afin de déterminer les causes exactes de sa mort. Et le tribunal acquiesçant à sa demande, renvoya l'affaire à cet effet.