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Entraîneur ; un métier maudit ?
LE DOSSIER DU LUNDI
Publié dans Le Temps le 22 - 09 - 2008


Mokhtar Tlili : Je paie le tribut de ma passion
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Maher Kanzari (EST) : Savoir réduire les risques
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Farid Ben Belgacem (ST) : Nous sommes atteints à 80%
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Chiheb Ellili (ESHS) : Tirer la leçon du cas de si Mokhtar
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Larbi Zouaoui (CAB) : La santé n'a pas de prix
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Mahmoud Ouertani (OB) : Etre forts mentalement
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Ridha Akacha (CSHL) : La fierté avant tout
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Mohamed Kouki (ASK) : L'OB me doit toujours 37 millions !
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Behassen Meriah (Zarzouna) : Sommes nous affiliés à la CNSS ?
Pour le commun des mortels, le métier de rêve est sans conteste aucun celui d'entraîneur de football. Coté jardin, nous pouvons citer entre autres : salaires mirobolants, voyages à l'étranger à l'emporte pièce, stages dans les plus beaux sites du pays, nuitées dans les meilleurs hôtels, notoriété assurée avec des apparitions régulières et fréquentes dans les émissions télévisées sans oublier bien sûr les journaux où la Une porte à pratiquement tous les coups le portrait de tel ou tel coach. A l'école, au lycée et même en ville, les siens bénéficient d'un traitement de faveur en véritables VIP, là où ils se présentent.
Coté cour, le tableau n'est guère beau à voir, il est même dramatique à la limite, et nous pesons nos mots. Car pour les avoir longuement côtoyés de très près, nous pouvons affirmer sans la moindre équivoque que leur situation, leur quotidien sont des plus périlleux. Leurs lendemains ne sont jamais sûrs. Leur survie dans un club est tributaire d'un tir mal cadré, d'un penalty ricochant sur la transversalle, d'une fraction de seconde de déconcentration d'un axe central, d'une gaffe monumentale d'un gardien, voire de la saute d'humeur d'un président en mal de sensations. A titre d'exemple, Faouzi Benzarti, après avoir ramené le scudetto à Sousse après une disette et une interminable traversée du désert de 10 ans a été récompensé par une mise à l'écart par Moez Driss !
Volet médical, ils ne mènent pas large non plus, étant perpétuellement sous pression et assis sur un siège brûlant et éjectable. Par ici donc les maladies chroniques les plus dures à gérer dans leur quotidien. Classiquement, l'affaire commence le plus souvent par un diabète de stress. S'en suivent dans l'ordre et à plus ou moins brève échéance un désordre dans le métabolisme lipidique avec une augmentation des triglycérides jusqu'à 8g/l pour des valeurs normales de 1,5 ! Le cholestérol suivant bien entendu la cadence de près. Le dépôt de graisses dans les vaisseaux génère rapidement de l'Hypertension artérielle. Les coronaires atteintes et bouchées à leur tour au niveau du cœur peuvent conduire au dramatique tableau d'infarctus du myocarde.
S'ils sont en principe couverts par une assurance vie dans les clauses de leur contrat durant leur bail avec le club, qu'en est-il de leur couverture si d'aventure, une semaine après avoir été limogés, ils se tapent par dépit une hypertension, un diabète, une hémiplégie voire un infarctus ?
Mokhtar Tlili vient de payer la facture cash de ce dangereux métier avec des coronaires bousillées nécessitant un pontage en urgence à l'Hôpital militaire.
Ce qui nous a amené à poser les questions suivantes à un grand nombre de nos techniciens :
1) De quelles garanties, assurances et couverture sanitaires peuvent-ils se targuer ?
2) Leurs salaires faramineux justifient-ils de tels risques encourus ?
3) Comment vivent leur famille et proches le calvaire quotidien du coach ?
4) Si c'était à refaire, seraient-ils quand-meme partants ?
5) Conseilleraient-ils pareille filière à leur rejeton ?

Mokhtar Tlili : Je paie le tribut de ma passion
Etant enseignant, Dieu merci je suis pris en charge en partie par la CNAM. Faut-il souligner que la coronarographie (coro), une exploration capitale pour visualiser les vaisseaux du cœur et situer avec exactitude le siège des lésions à leurs niveaux, cette coro coûte 1 300 dinars. Le pontage qui me sera fait et qui consiste à remplacer les coronaires bouchées par l'artère mammaire interne et à défaut par la veine saphène prélevée de ma jambe, cette délicate intervention revient à 7,5 mille dinars. La CNAM en paie 5 et moi le reste. Sans tenir compte ultérieurement des contrôles réguliers et des médicaments coûteux à prendre.
Un entraîneur qui n'est pas affilié de par son métier de base aux caisses d'assurance ne peut guère assumer de telles charges. Encore heureux qu'il perçoive son salaire au bout de trois mois d'attente.
De quels salaires parlez vous ? Citez moi un technicien travaillant régulièrement et sans discontinuer !
Un mois par ci, six matches par là, etc. Il est malheureusement tributaire des bons résultats successifs de son groupe. A titre d'exemple, à Bizerte j'ai assuré le maintien du CAB deux saisons de suite, et il a fallu que je perde deux matches d'affilée pour que je devienne un entraîneur de seconds couteaux !
Et quand bien même, cela ne justifie en rien le prix fort que nous payons, nous nous consumons pour que s'épanouissent le groupe, le club et surtout le président.
Je ne vois pas mes enfants grandir, je vis loin d'eux, je tente de les gâter financièrement pour compenser un tant soit peu mon absence et je culpabilise grandement dans l'affaire.
Quand ils dérapent, c'est finalement moi qui suis le véritable coupable car je les ai laissés se débrouiller seuls avec leur mère. Mais rein ne vaut la présence paternelle.
Si c'était à refaire, je n'hésiterais pas une seconde car entraîner est ma raison d'être. Et même de mon lit d'hôpital, je piaffe d'impatience de retrouver le rectangle vert. (Incorrigible Mokh) !
Je ne permettrai jamais à ceux que j'aime d'épouser cette filière. Car en Tunisie nous avons 10 millions d'entraîneurs qui se permettent de vous dénigrer et de critiquer votre travail alors qu'ils ne savent même pas combien de changements sont autorisés dans un match de FB. Ma gratitude pour conclure à tous ceux qui se sont enquis de ma santé, et même à ceux qui ne se sont pas encore manifestés...délibérément !

Maher Kanzari (EST) : Savoir réduire les risques
En principes, les professeurs de sport sont couverts, mais pour les autres rien, nada. Et en cas d'un lourd problème de santé, ils se trouvent seuls à l'affronter. Nous ne sommes pas structurés, chacun navigue selon ses propres intérêts. Où sont les syndicat et l'amicale des entraîneurs ?
Vous parlez salaires alors que les collègues contractent maladies chroniques sur incapacités partielles permanentes (IPP) ? Que vaut l'argent dans ces cas ?
Nos familles se sont se sont habituées à vivre loin de nous depuis que nous évoluions au haut niveau comme joueurs. La pression, le stress, ne sont plus de facto des éléments nouveaux pour nous. Mais nous devons apprendre à gérer cette situation explosive en tachant constamment à en réduire les risques à max. je laisserai le choix à mon fils de faire ce que bon lui semble sans interférer dans ses options.

Farid Ben Belgacem (ST) : Nous sommes atteints à 80%
Nous n'avons aucune couverture, aucune assurance. Nos nerfs sont perpétuellement mis à rude contribution, le stress ne nous quitte pour ainsi dire jamais ; mais ce qui est le plus fatigant, ce sont l'ingratitude et l'irrespect de notre entourage pour une balle perdue...
Volet argent, je ne veux même pas en parler comparé à ce que nous récoltons comme séquelles dans la foulée. 80% de mes collègues souffrent de maladies chroniques, incurables dues à ce métier de dingues. Je suis privé de ma famille et de mes proches continuellement ; et je ne puis me réjouir de leur promiscuité que quand je suis « libre » entre deux missions, deux clubs. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, je ne changerais pour rien au monde mon statut d'entraîneur en dépit de tous ces aléas.
Jamais je ne tolèrerai que mon fils suive le même chemin que moi ! D'ailleurs je ne lui permets même pas de s'entraîner, et sa mère est on ne peut catégorique dans l'affaire : aucun autre sportif dans la famille Ben Belgacem !

Chiheb Ellili (ESHS) : Tirer la leçon du cas de si Mokhtar
En dehors de l'assurance que nous contractons durant notre travail, rien ne nous protège une fois « libérés » par nos employeurs. Aucune aide, pas de syndicat, c'est le destin. On ne perçoit même pas les deux salaires mentionnés dans le contrat en cas de rupture unilatérale de contrat. Porter plainte ? La parade est toute indiquée : Notre remplaçant est sur le banc avec une licence de ...délégué administratif. Qui veut-on leurrer ?
L'adage « cela n'arrive qu'aux autres » suivi par la plupart de nous autres est archi faux. Nous sommes tous menacés dans ce que nous avons de plus cher : notre santé. L'épisode Mokhtar Tlili doit nous réveiller de notre torpeur. Chacun de nous peut demain se trouver dans la même situation que le doyen des entraîneurs en Tunisie. Oeuvrons donc de concert dès à présent pour structurer et repenser notre situation.
Nous avons fait ce choix, et la famille en paie le prix. Point de vacances, pas de vie conviviale, rien. Nous laissons des plumes dans la foulée en perdant beaucoup plus de ce que nous gagnons. Mais c'est la passion pour ce beau métier qui nous pousse à persévérer et à ne pas lâcher prise. Et si c'était à refaire, je referais les même choix en laissant bien sur la latitude à mon fils d'épouser la filière si d'aventure il s'y engage.

Larbi Zouaoui (CAB) : La santé n'a pas de prix
Je ne suis pas versé volet juridique pour épiloguer sur la couverture post « limogeage ». Tout l'argent du monde ne peut consoler un être humain atteint gravement par une maladie chronique.
J'ai eu à discuter longuement avec si Mokhtar et j'ai trouvé en lui un homme serein mais animé d'une volonté implacable pour relever ce défit et venir à bout de cette indisposition ; c'est toujours le même combattant fonceur à souhait avec un moral au beau fixe. Et cela m'a grandement rassuré.
Notre famille vit avec nous toutes les péripéties de notre semaine et le climat à la maison n'est pas toujours des plus vivables. Mais en membres intelligents, ils essaient de me détourner de mes préoccupations en évitant de parler FB chez nous.
Je ne conçois pas la vie loin des terrains, c'est mon oxygène et je ne puis m'en éloigner.
Franchement, je préfère que mes descendants ne se mêlent pas de ce rayon et vivent pleinement leur vie en toute quiétude.

Mahmoud Ouertani (OB) : Etre forts mentalement
Malheureusement, en cas de pépins, et si on n'est pas couvert par un boulot parallèle, la sanction est lourde en ce sens que l'entraîneur doit assumer tout seul les conséquences de son dévouement à son travail. Personne ne nous vient en aide, tout au plus quelques sporadiques coups de fil histoire d'épater la galerie. Tout le monde vous tourne le dos, et dans la plus part des cas, gérer pareille dramatique situation n'est pas à la portée de tout le monde. Rien ne vaut vraiment une bonne santé. Un conseil : garder son calme, sa lucidité, ne point s'emporter, en un mot penser avant tout à sa santé en faisant son travail correctement mais dans le calme et avec détachement.
Ma femme étant elle-même sportive, elle comprend parfaitement mes contraintes et m'aide énormément dans la gestion de mon quotidien. Je suis sur la brèche depuis 1979, mon premier club entraîné fut l'EMM et j'avais 25 ans comme age à cette époque ; vous pensez qu'au bout de ce long bail de 30 ans je vais m'en plaindre ou regretter mon choix ? Non, j'adore mon
Boulot et je serais heureux si mon fils épouse la même filière d'ici là !

Ridha Akacha (CSHL) : La fierté avant tout
Non, nous ne sommes pas assurés ou couverts. En cas de pépins de santé, nous nous trouvons seuls à endurer les vicissitudes de la vie. Certains n'arrivent même pas à joindre les eux bouts et sont alors voués à vivre en grabataires.
Le salaire que nous percevons ne justifie en rien les risques énormes que nous encourons. Mais nous continuons à faire ce métier par passion en dépit des sacrifices que nous faisons touchant à nos parents,à notre santé,à notre vie.
Une chose est certaine cependant, je ne referai jamais ce métier si on me donnait le choix. Pareil pour mon fils que j'éloignerai tant que possible de ce domaine. Seuls peuvent y trouver leurs comptes les personnes peu Lotfi Rhim (USMO) : Notre valise est toujours prête
En cas de maladie, personne ne nous couvre et nous devons assurer nos soins par nos propres moyens. Point de syndicat, et notre valise est toujours prête pour le départ. Les collègues étrangers sont nettement mieux lotis que nous. Nos familles ont déjà pris le pli et se sont habituées à nos absences itératives.
La passion et l'amour du métier nous poussent à persévérer dans cette voie pourtant fort périlleuse. Mais tous les boulots ont leur part de difficultés et d'aléas. Concernant mon fils, libre à lui de faire le choix qu'il juge idoine.

Mohamed Kouki (ASK) : L'OB me doit toujours 37 millions !
Nous sommes livrés à nous même, aucune assurance en cas de coups durs. Quant à l'argent, allez dire aux responsables de l'OB de payer mes arriérés de 37 millions. Personne ne daigne bouger le petit doigt pour me venir en aide dans ce dossier en dépit du jugement en ma faveur.
Nous vivons la plupart du temps en exilés, bannis de la chaleur familiale avec une éternelle épée de Damoclès suspendue au dessus de nos nuques.
J'ai toujours rêvé de faire médecine, mais une fois le bac en poche, je me suis trouvé attiré mystérieusement vers l'institut de Ksar Saïd pour épouser cette carrière. Et je ne regrette nullement cette option quoique très peu rentable et surtout entachée d'ingratitude. Non, mon fils ne fera pas la même bêtise que moi.

Behassen Meriah (Zarzouna) : Sommes nous affiliés à la CNSS ?
Une question si vous permettez, appartenant au corps des métiers libéraux, nous sommes nous affiliés à la CNSS pour proclamer par la suite une couverture sanitaire ? Pourquoi tirer la couverture à soi ? Nous sommes le parent pauvre du FB. Limogeages à la pelle, point de syndicat, coups bas ourdis entre nous de façon perfide, cheques en bois ne valant pas un radis, expositions aux intempéries, stress perpétuel, avenir tributaire des résultats, etc. A la longue nos nerfs lâchent et nous craquons nerveusement et physiquement. La tutelle devrait nous discerner la médaille du mérite sportif. Nos clubs sont professionnels mais ils sont entraînés par des coaches amateurs ! Nous attendons toujours la proclamation des lois nous protégeant. Tout autre métier est de loin meilleur qu'au notre car régi par des lois. Nous sommes les nomades de la compétition et nos familles en prennent un coup dans l'affaire. Ahmed Aleya disait fort justement : « Nous contribuons à élever les enfants des autres et ne voyons point ne propres gamins grandir ». C'est un métier passionnant mais très mal structuré et nullement protégé. Non mes enfants ne suivront jamais cette maudite filière.


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