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« non au culte de l'immédiat »
Courier des sportifs
Publié dans Le Temps le 24 - 09 - 2008

La fédération vient de confier à notre collègue SAYED AYARI la formation des jeunes soit 80 % du volume du travail technique de la direction technique ; les 20 % restants reviennent à l'équipe nationale seniors. Cette option tourne le dos «au culte de l'immédiat» politique poursuivie par la fédération depuis des décennies,
légitimée par le fait que les mandats des bureaux fédéraux ne durent que quatre (4) ans ; en effet cette durée est insuffisante pour cueillir les fruits d'un travail planifié même sur la totalité de la durée du mandat fédéral.
Par ailleurs, tout le monde apprécie les mérites des élus fédéraux à travers les résultats de l'équipe nationale des seniors. De ce fait, la préoccupation majeure est totalement orientée vers les seniors. Par ailleurs, si le «futur» d'un sport est jugé par tous «incertain» disons qu'il n'est pas moins certain que le «culte de l'immédiat» mène à la réussite, même si tous les moyens sont consacrés pour y parvenir. Cette démarche est en fait fondée sur une philosophie franchement utopique.
De toutes les manières il est certain que la formation d'un joueur en sport collectif nécessite une période continue de 7 à 8 ans si l'on considère :
1.- Que les premiers apprentissages d'un jeune handballeur commencent à 8 ans (et même moins, au Danemark à partir de 5 ans).
2.- Que la détection des jeunes talents s'opère le plus précocement possible.
3.- Que les entraînements soient hebdomadaires et dispensés par des spécialistes « expérimentés ».
4.- Que les suivis sur les plans médical, scolaire et social soient correctement observés périodiquement (médecins, psychologues, administratifs et pédagogues font partie du staff d'intervention car ils sont indispensables en tant que soutiens d'un «travail concerté», de laboratoire.
Si ce programme technique et organisationnel revient désormais à Monsieur SAYED AYARI, que reste-t-il alors à faire à l'actuel D.T.N. ? Ce questionnement, entre autre, de Monsieur Rafik Ben Arfa, paru dans son article du 18 septembre et qui est d'une logique implacable, mérite que l'on s'y arrête un peu. En effet, « une chaise pour deux » signifie clairement que l'actuel D.T.N. n'a plus rien à faire sur le plan technique. Il lui reste un travail administratif que n'importe quel jeune agent de la catégorie D peut remplir aisément car il s'agit d'un travail de quelques préoccupations logistiques routinières. Quant au travail administratif, le Secrétaire Général et ses acolytes seront à même de les résoudre sans difficulté. Autrement dit, l'actuel directeur technique n'aura de technique que cet attribut théorique. Il a été un joueur pour fin de carrière junior très moyen techniquement ; par ailleurs, il n'a jamais entraîné une équipe senior même en division 2 (mais quelques équipes jeunes, à titre expérimental).
Ne dit-on pas que « le hibou n'étant pas comestible, il est évité systématiquement par les chasseurs».
Quant au volet de la formation des arbitres et des entraîneurs nous avons assisté depuis 2005 à l'organisation d'un ou deux stages routiniers par an.
Faut-il pour ce faire un technicien de haut niveau, à plein temps, pour confectionner les agendas des cours, réunir les feuilles de notes, calculer les moyennes etc...
De l'avis de tous les instructeurs, ces stages sont moyennement efficaces techniquement (quelques semaines !). Nous pensons que la fédération doit repenser le volet de la formation des formateurs et des entraîneurs de haut niveau en adoptant par exemple une politique :
1.- d'incitation financière contribuant aux frais des stages organisés dans les pays où le handball est très développé au profit des meilleurs entraîneurs.
2.- De faire conclure des accords de coopération par les services du Ministère de tutelle pour l'obtention de « stages en situation » au sein de clubs de renommée internationale (3 mois par exemple).
Ces avantages doivent être consentis pour nos meilleurs entraîneurs, les plus méritants. C'est une manière de concourir à former les futurs entraîneurs nationaux.
Sur un tout autre plan, la formation d'arbitres est laissée pour compte en raison de la longue période (10 ans) nécessaire pour la formation de haut niveau. C'est à l'âge de 10 ans que doit débuter cette formation qui coïncide avec le développement chez l'enfant de la résolution d'opérations abstraites (sur le plan mental bien évidemment).
Nous avons soutenu que les enseignants d'éducation physique pourraient être les premiers formateurs. Ils s'y prêteraient avec ardeur si les programmes qui existent à la fédération leur soient transmis par leur hiérarchie (Ministère de tutelle). Cette opération ne nécessite pas de gros sous mais oblige à un suivi sérieusement programmé et de proximité ; Par intempéries des cours théoriques et des cours pratiques (dirigés) lors des interclasses et autres compétitions. Les meilleurs jeunes arbitres seront suivis.
Ceci dit, les tâches et les profils doivent être analysés, décrits avec minutie à l'effet de désigner les professionnels qu'il faut à la place qu'il faut si l'on voudrait que l'organisation et le fonctionnement de l'administration soient efficients.
Abdelaziz SFAR


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