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Pour dissiper un quiproquo
Santé publique
Publié dans Le Temps le 09 - 10 - 2008

L'article que nous avons publié vendredi sur les promotions professionnelles dans le secteur de la médecine ( L'école par excellence...Mais une école saturée) a reçu des rebuffades, suscité une polémique et blessé quelques susceptibilités, des réactions injustifiées.
En premier lieu, nous tenons à préciser que toutes les informations que nous avons recueillies sont le fruit de notre travail d'investigation. Et donc imputer « des indiscrétions » au docteur Meherzi est une erreur. Il n'est pas difficile d'obtenir de tels renseignements, car nous n'avons pas enquêté sur un secret d'etat, mais tout simplement sur un concours national. Notre effort investigateur n'a pas porté seulement sur l'orthopédie, il a été aussi entrepris dans les autres disciplines, et l'exemple que nous lui avons emprunté se justifie par le fait qu'elle est parmi celles qui contiennent le plus de centres, voilà tout. Tous les médecins assistants avec lesquels nous nous sommes entretenus nous ont fait part de leur déception concernant le taux d'admission par spécialité, donc le docteur Meherzi n'est pas le seul déçu dans un monde radieux. Quant à l'accusation touchant à la prétendue compétence limitée des médecins de l'intérieur du pays et ceux exerçant dans le secteur privé, elle est complètement gratuite, parce qu'elle est dépourvue de fondement matériel et heurte le bon sens. Dans notre article, nous avons employé l'indéfini (« Ils ont refusé de passer au privé où des collègues moins compétents qu'eux... »/ « Un candidat modeste... »). On n'a dit ni « ...où les collègues sont moins compétents qu'eux... », ni « le candidat modeste... », l'indéfini ne désigne pas la totalité, mais une partie d'un tout. De plus, dans la seconde phrase, il a une valeur hypothétique, elle est paraphrasable par « dans le cas où un candidat modeste se présenterait... », c'est-à-dire que tous les candidats ne sont pas modestes. Soutenir le contraire serait stupide pareille que de dire que les médecins exerçant dans les cliniques sont tous d'une compétence moyenne. Dans tous les domaines de la vie professionnelle, dans le privé comme dans le public, on trouve des compétents et des moins compétents.
Enfin en ce qui concerne le jugement émis par nous sur le comportement du jury, nous nous trouvons contraints encore une fois de recourir à la langue pour clarifier notre exposé des faits et dissiper toute ambiguïté donnant cours à des interprétations fantaisistes. On a écrit « ...d'autant plus que le jury ne serait pas toujours exempt de tout reproche en matière de coterie et de népotisme ». Le conditionnel du verbe être fonctionnant comme un modalisateur exprimant l'incertitude et l'indicateur de temps « toujours » sont les outils de l'atténuation de la portée de ce jugement. Là également on peut paraphraser par « le jury est exempt de tout reproche en matière de coterie et de népotisme- c'est la règle- mais pas toujours- c'est l'exception ». Donc on parle d'une minorité dont l'existence ne peut être démentie par personne, notre monde est loin d'être parfait, ceux qui veulent le voir en rose doivent patienter encore, car le paradis des anges n'est pas pour bientôt. En outre, on ne vise pas un jury en particulier, notre propos s'adresse à des individus dont l'identité est indéterminée, qu'on peut rencontrer partout, dans l'ensemble de notre administration. La coterie est un mal qui nous fait tort à tous, qui ronge notre tissu social, c'est une vérité qui n'échappe à personne, car elle ne date pas d'hier, elle est bien ancrée dans notre société. Donc en parler et la dénoncer sont un devoir pour tout le monde, nous avons l'obligation de lutter contre ce fléau pour assainir notre environnement, responsables et citoyens doivent s'y mettre, nous devons tous conjuguer nos efforts pour coincer ce mal et l'étouffer.
On aurait aimé ne pas en arriver là et éviter un débat aussi stérile qui ne nous avance à rien et qui risque fort de reléguer le vrai problème au dernier plan sinon l'occulter tout à fait. En évoquant la question relative au concours d'agrégation, nous avons voulu solliciter l'administration de bien vouloir donner plus de chance aux candidats. Le seul mobile qui a motivé notre démarche c'est la sauvegarde du secteur public.


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