La F.T.F tient à partir de ce matin son assemblée générale au cours de laquelle les clubs vont se retrouver confrontés à des situations complexes régies par des lois qu'ils ont approuvées au préalable mais sans en connaître la signification réelle, la véritable essence ; presque à leur " insu " ! D'où leurs récriminations et doléances à l'endroit des instances fédérales, mais en réalité, ils ne devraient s'en prendre qu'à eux-mêmes pour leur attitude laxiste et leur désinvolture durant ces rassemblements. Nos responsables doivent se mettre en diapason avec la législation reconnue et dictée par la FIFA. Les litiges récents pour l'octroi du titre entre CSS-ESS, ou ceux évités de justesse entre CA-ESS font ombrage à notre réputation de pays avant gardiste dans le monde arabo africain et nuisent grandement aux efforts colossaux déployés sans relâche par les plus hautes instances du pays pour redorer le blason de la Tunisie dans le concert mondial. Se prévaloir d'une législation parallèle et en inadéquation avec celle mondialement suivie fait désordre, alimente la suspicion et entame grandement notre crédit dans le concert international.
Plus d'équité entre riches et moins nantis Avoir une approche similaire à l'endroit de tous les clubs nonobstant le fait qu'ils soient puissants, disposent d'une représentation fournie au sein des sphères décisionnelles ou se targuant d'avoir une assise populaire imposante donc à craindre. Pour une même faute, une même sanction pour tous ! Serait-ce aussi difficile à appliquer, à généraliser ? Il est grand temps que les fédéraux agissent en véritables patrons de notre football et fassent entendre raison à certains clubs se prenant pour le nombril du monde et se croyant tout permis selon de vieux réflexes à définitivement bannir.
Etablir des lignes rouges et " apprendre " à sévir Dans la même lignée, les déclarations à chaud sont souvent fort préjudiciables à leurs auteurs : joueurs, responsables, présidents. Etablir un " no man's land ", des lignes rouges où tous ceux qui osent s'y aventurer sont systématiquement châtiés. Cela nous éviterait des propos incendiaires à l'endroit d'un tel arbitre, des instances décisionnelles, de l'adversaire etc. de nature à exacerber la rupture et la dislocation entre nos différents partenaires. Une fermeté que nous réclamons, voire osons espérer la voir appliquée sans discrimination aucune. Avec la technologie de pointe dont on dispose, il est enfantin de localiser les fauteurs de troubles et de les punir individuellement. Pourquoi faire subir aux caisses des pertes considérables pour un fumigène allumé ou une bouteille jetée souvent perfidement et à dessein par un " supporter " ( ?) provocateur et n'appartenant pas au club.
Compétition des jeunes : Un grand chantier ! Nous pensons qu'il est grand temps que certaines carences soient étudiées et corrigées au niveau des compétitions des jeunes. Le partage géographique lors de la première phase en quatre zones : deux au nord, une au centre et une au sud est à reconsidérer car un rapide coup d'œil sur les scores insolites enregistrés du genre 13-0 ;18-0 est des plus surprenants quoique trouvant une explication rationnelle, logique. Une sectorisation mieux étudiée, plus réfléchie ne serait pas inopportune à notre sens dans le dessein d'éviter une première phase éreintante, fastidieuse, voire superflue et réglée chaque année comme du papier à musique et dont les lauréats au play-off sont connus à l'avance.
Absences des arbitres ; quels remèdes ? Quinze (15) malheureux dinars comme indemnité pour un arbitre de la ligue nord pour officier à Monastir à 9h ne sont guère faits pour arracher son bonhomme d'un lit douillet à l'aube d'une glaciale et pluvieuse journée dominicale. Le recours au tirage au sort pour désigner un accompagnateur pour arbitrer n'est valable que pour la compétition du championnat car pour la coupe, le match est renvoyé tout court. De même le service d'ordre peut s'absenter dans la première catégorie mais doit impérativement être présent dans les matches de coupe. Alors imaginez un arbitre tiré au sort et sifflant sans la présence sécurisante du service d'ordre avec une main courante envahie par les supporters locaux, un banc adverse en ébullition et envahissant à tous les coups l'aire de jeu et des joueurs contestataires conditionnés par leurs responsables.
Uniformiser les lois Des situations chaotiques sont vécues des fois sur les bancs entraînant des pertes par pénalité de certains matches pourtant gagnés par des scores fleuves ! En championnat, chaque équipe a droit à cinq (5) changements. Par contre en coupe, seulement trois (3) sont autorisés. Allez comprendre le pourquoi de cette décision ! Priver deux gamins par équipe de participer à la fête ne nous paraît nullement une heureuse trouvaille. De plus, le banc habitué à effectuer ses cinq changements d'y aller en coupe parfois en adoptant la même formule avec perte systématique du gain du match.
Préserver la santé des gosses. Exception faite pour quelques rares équipes qui ont toujours pris le soin de doter chaque catégorie d'un un médecin et un kiné, les autres clubs se contentent soit d'un kiné soit se rabattent sur le garde matériel avec le fameux seau et le non moins légendaire chiffon. Allouer une centaine de dinars par mois à un infirmier retraité de la place pour assister aux entraînements et accompagner la délégation en déplacement ne nous parait pas une dépense tellement ruineuse et insupportable pour les caisses comparée aux bénéfices énormes dont peuvent se prévaloir les blessés surtout que les premiers gestes sont souvent déterminants dans le pronostic ultérieur des lésions.