A en croire le trésorier du club, de deux à trois cents millions de millimes devraient être injectés incessamment dans les caisses de Jendouba Sport, sinon tout ou presque sera grippé au sein de l'association nordiste, et il n'est pas exclu que Akremi, le président et son coach doublé d'hôte, Tarek Thabet soient acculés à rendre le tablier, le premier pour incapacité à gérer une association dont de seul capital reste l'espoir, le second pour incompatibilité de ses ambitions avec l'indigence grandissante qui caractérise le quotidien du club. L'ambiance est, assurément, de plus en plus morose au sein de la grande famille "rouge et noire" et l'on réalise, chaque jour avec davantage de conviction, que si Jendouba-Sport a réussi le miracle de se hisser, à deux reprises, parmi les grands du sport collectif national, son trésor, ses rouages administratifs, son public, ses bailleurs de fonds, ainsi que ses infrastructures sportives, sont restés, quant à eux, on ne peut plus divisionnaires ! Comble de malheur pour JS ! le sont ses propres enfants, tous statuts confondus, qui lui tournent le dos et se délectent à la voir couler sous le poids d'une disette devenue endémique par la faute du temps et des hommes !
Mieux vaut espérer qu'attendre La grève observée par une partie de l'effectif "rouge et noir", dont surtout des joueurs autochtones, n'a pas empêché le staff technique de programmer une série de rencontres amicales avec dans l'ordre, le Stade Tunisien, le Chlef algérien et l'olympique de Béja. Tarek Thabet en homme à la fois de cœur et de parole, ne veut pas lâcher le club qui l'a réhabilité et lui a rendu son honneur mérité. Pourvu que les jours à venir rendent la voix aux caisses de JS frappées de mutisme assourdissant, et que soient exaucés les espoirs portés par les Jendoubiens sur le prochain conseil régional extraordinaire consacré au gouvernorat de Jendouba. Par les temps qui courent, mieux vaut espérer qu'attendre !