Le match France-Tunisie s'est prolongé dans la braise; On n'en a retenu que le chahut de la Marseillaise; Tout le monde était, sur le coup, mal à l'aise; Et dès le lendemain, chacun est sorti de sa chaise. Le foot a été pris en otage; Les politiques ont attaqué sans ombrages; Sur ce terrain glissant, il n'y a plus de "sages"; On règle ses comptes, on boucle les passages. Les huées sont, bien sûr, à condamner; Un hymne national mérite tout le respect; Mais il y a, aussi, à condamner ceux qui l'ont utilisé; Car c'est avec cette "tempête" qu'on lui a manqué de respect. Ce n'était qu'un problème Français interne; Et la colère "théâtrale" de leurs politiques était terne; Avec Laporte, le drapeau était mis en berne; C'est le vrai mal qu'il fallait qu'ils cernent... pourquoi notre société génère-t-elle, autant de médisants? C'est qu'en ces temps peu dociles, le Tunisien s'est habitué au gain facile étant un fervent partisan de l'effort peu épuisant. En effet en plus du mal de tendre facilement l'oreille (le fameux "déplumage"), on a appris à tendre facilement la main, la fierté étant regardée avec un grand dédain. Et si on réapprenait à travailler? C'est vrai que c'est plus facile à dire qu'à appliquer car le travail n'est pas facilement à la portée et il faut "mendier" pour le trouver. Et ça, c'est la face cachée de la mendicité...