Voilà ; une fois de plus une frange de supporters stadistes toujours les mêmes, insoucieux et insouciants, sans aucun garde-fou moral, parce qu'ils risquent si on ne réagit pas sur l'heure de freiner cette renaissance du club. Au Bardo, le phénomène est connu depuis belle lurette, en un rien de temps en un petit coup de vent, on passe du sublime au sordide. Ceux-là mêmes, ces félons esprits, qui avaient scandé le nom de Robertinho à l'issue des matches au cours desquels le ST avait croisé le fer, successivement avec le CA et l'EGSG, ceux-là mêmes qui l'avaient en quelque sorte adulé et encensé, n'avaient pas mieux trouvé, après l'amère élimination de la course à la coupe, que lui adresser piques et remontrances. Ils étaient tellement violents avec l'homme en survêtement, tellement obscènes, immondes, qu'il a dû regagner les vestiaires plus tôt que prévu, sans mot dire, sautant toute la séance de reprise des entraînements. Responsable ou pas de la déroute stadiste, ce n'est en usant ces manières et procédés qu'on solutionne un présumé problème. Dans la maison stadiste, tout se passe comme si le football prenait plaisir à se détruire lui-même, de l'intérieur. Ce que ses ennemis sont impuissants à réaliser, ses propres serviteurs, ses soi-disants amoureux les plus sincères le font avec une impitoyable détermination.
Manipulation Nous voudrions témoigner, ici, en toute franchise et sans le moindre souci de plaire ou de déplaire en faveur d'une vérité évidente : Il y a odeur de manipulation et de machination. Nous ne détenons pas toutes les pièces du puzzle pour vous en tenir compte, et puis ce n'est pas notre rôle de fouiller les consciences les actes et les actes et les défaillances de chacun car ces "choses„" humaines doivent être pesées avec délicatesse. Robertinho, coupable ? Il a trop aimé sa mission, son club, sous-estimant tout au plus certains petits (mais grands aux yeux des puristes) détails qui font la différence. Maturité, sagesse, application à la lettre des consignes, correction et bien d'autres choses, hélas, la majorité des joueurs stadistes en font fi, et ce n'est pas au coach qu'il faut en vouloir... Qu'est-ce qu'ils ont gagné à avoir "enfanté" cette cahorte ? Maintenant que le club commence à entrevoir et envisager un avenir plus clair, mieux balisé, maintenant que Mohamed Achab et son équipe ont su instaurer - non sans peine - un enrichissement moral, maintenant qu'il y a des signes de progrès, de sérieux, certains, manipulés déclassés et inclassables font tout pour que leur club descende les escaliers qu'il vient de grimper. Quitte à ce qu'on se répète, le ST est une grande place de notre football, et il est de notre devoir de le protéger contre tout ce qui le freine dans son élan, dans sa marche. Le club est sur la voie du redressement et dommage pour toute la paisible localité du Bardo et de ses rues sportives, si cette gabégie de ce passé récent qu'on croyait enterré à jamais, venait à renaître. La plus grande déception est de ne pas voir fleurir les graines que l'équipe dirigeante vient à peine de semer.