TUNISAIR est classée premier transporteur arabe et africain en matière d'assistance et de maintenance technique des avions Le transporteur public « Tunisair » a célébré hier son 60ème anniversaire, dans une conjoncture mondiale marquée par plusieurs défis dont la déréglementation aérienne et l'ouverture totale des espaces aériens "open sky". La compagnie nationale, créée le 21 octobre 1948, est parvenue grâc à plusieurs plans de mise à niveau à bien se positionner sur le plan régional et à réaliser des scores positifs qu'illustre de manière éloquente son bon classement par des agences de notations spécialisées. TUNISAIR est classée ainsi premier transporteur arabe et africain en matière d'assistance et de maintenance technique des avions, une opération très coûteuse et sophistiquée effectuée, d'habitude, dans un nombre limité de pays industrialisés disposant d'un fort savoir faire en la matière. Ce résultat est le fruit d'un plan de mise à niveau visant à faire face à la concurrence acharnée qui s'annonce avec la libéralisation du secteur du transport aérien. La compagnie, a dans ce même cadre, pris l'initiative de filialiser ses activités pour devenir un groupe englobant 9 entreprises. Tunisair projette, en outre, à améliorer la rentabilité de sa flotte par le remplacement de ses anciens avions, afin de répondre à l'offre et d'améliorer la qualité des services fournis. Le transporteur a adopté un programme de rénovation de sa flotte à l'horizon 2016, l'ultime objectif étant de consolider l'activité régulière de la compagnie et de rentabiliser des lignes long-courriers. Il y a lieu de signaler que 11 appareils seront retirés de la flotte au cours du plan de rénovation, en plus de la signature d'un accord de partenariat industriel avec Airbus en vertu duquel le constructeur fabriquera des Composants d'avions en Tunisie. Toujours au chapitre des projets, le transporteur public prévoit de porter le nombre de ses voyageurs à 3,8 millions contre 3,6 millions l'année dernière. Il table également sur une augmentation de trois points du taux de remplissage des avions afin d'atténuer l'effet pervers de la flambée du prix des hydrocarbures et de la recrudescence de la concurrence. A cette fin, la compagnie compte appliquer une tarification dynamique régulée selon le volume des ventes.