Trois mois nous séparent de la venue de la Hollande pour rencontrer notre Equipe nationale en match amical. Pour les responsables du football hollandais, le 19 février c'est demain. Raison pour laquelle ils n'ont pas perdu de temps en se déplaçant à Tunis pour inspecter les lieux de déroulement de la rencontre et d'entraînement. Tout comme le lieu d'hébergement de la délégation. En un mot être rassurés sur les conditions de séjour et s'assurer si toutes les mesures ont été prises par la partie tunisienne. Et dire qu'il ne s'agit là que d'un match amical, trois à quatre mois à l'avance pour éviter toute désagréable surprise de dernière minute. Un exemple à méditer par notre fédération qui le fait certes mais pour les matches officiels seulement et à un ou deux jours d'un rendez-vous donné.
Le dernier tournant, c'est demain Que notre ami Jeddi membre à part entière du staff de l'Equipe nationale de football aille superviser le Kenya soit même nous aurions souhaité que Coelho le fasse à sa place. Mais l'Afrique n'est pas l'Europe. Là où le même Coelho et Habib Majeri sont allés superviser quelques Tunisiens évoluant dans différents championnats européens. Nous restons persuadés qu'on est en train de perdre du temps et de l'argent. A supposer que les joueurs supervisés ont convaincu va-t-on s'amuser à les convoquer prochainement en Equipe nationale à quelques semaines de son premier match officiel dans le dernier tour des éliminatoires menant à la place finale de la CAN et du Mondial 2010. Ne ferait-on pas mieux de se focaliser sur un groupe de 25 à 30 joueurs pour les préparer à ces deux importants rendez-vous.
De quel mercato parle-t-on ? Le mot mercato est sur les bouches de la quasi-totalité des présidents des clubs et un degré moindre des entraîneurs. De quel mercato s'agit-il quand un club comme Jendouba Sports n'arrive plus à payer ses joueurs et à assurer leur logement et leur restauration. Ils sont rares les clubs qui sont en règle avec leurs joueurs au niveau des salaires et des primes. Alors où trouver l'argent qui va servir aux recrutements ? A supposer que cet argent existe, est-ce que notre football peut fournir à ces clubs demandeurs les joueurs en mesure de leur apporter le plus recherché. Nous en doutons fort. Alors pourquoi ne pas utiliser cet argent pour payer les joueurs et les entraîneurs et leur assurer de bonnes conditions de préparation. Dans lequel cas, les résultats suivront, nous en sommes certains.
L'exemple de Lahouar En acceptant d'avancer le match de l'E.S.Hammam-Sousse face à l'U.S.Monastir, Mohamed Lahouar le président de l'équipe hammam-soussienne a fait mieux en déclarant qu'il était disposé à jouer à n'importe quelle heure rien que pour faciliter les conditions de départ vers la Jordanie de son adversaire de jour l'U.S.Monastir Un exemple à méditer par quelques uns de nos responsables de clubs qui font fi de la réputation du football tunisien à l'étranger.