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Une administration à soigner à tout prix
Tribune
Publié dans Le Temps le 20 - 12 - 2008

Il ne se passe pas un jour, sans que les médias ne traitent des problèmes, qui ne cessent de tarauder l'esprit du citoyen, et ce n'est pas un secret pour personne d'affirmer, que les quotidiens Le Temps et Essabah détiennent la palme d'or, quant à cette approche de proximité, qui ravive les esprits indolents,
et à travers laquelle le citoyen perçoit l'acuité des problèmes, qui jalonnent son quotidien.
A cet effet, je tiens à rendre hommage à toutes les plumes de ces deux journaux, qui ne cessent de déployer des efforts louables de former et d'informer.
L'un des problèmes épineux, dont les tenants et les aboutissants sont traités sans relâche, ni répit à travers moult articles de ces deux journaux mémorables relève de la médiocrité de notre administration, dont la qualité, le moins qu'on puisse dire déplorable de ses services, ne cessent de peser énormément dans la vie de tous les jours du citoyen, se dressant comme un rempart infranchissable, en matière de règlement de ses affaires vitales, à un point tel que tout genre de paperasse lui donne une nausée indescriptible, et le réduit à un forcené résigné subissant toute démarche malveillante à son encontre.
Une simple rétrospective de tout ce qui a été écrit, à ce propos démontre sans peine, que les stigmatisations de la dynamique anti-citoyenne, qui régit les mécanismes et les rouages de notre administration, et par la même nourrit les agissements rébarbatifs de ses agents n'ont jamais été le fruit d'un quelconque imaginaire social névrotique, qui cherche à accabler gratuitement les acteurs de cette courroie de transmission, qui dans les pays développés joue pleinement et sans ambages son rôle, comme levier de croissance et de développement, et surtout comme garant de la vraie citoyenneté, mais résulte bel et bien d'un ensemble de distorsions cognitives en matière d'altruisme et de communicabilité. En d'autres termes, notre administration souffre d'un déficit viscéral en terme de plaisir à être au service de l'autre, sous l'influence de multiples croyances irrationnelles, qui pour leur part s'appuient sur toute une série d'hypothèses invalides, qui ne représentent pas la réalité et qui varient d'un individu à l'autre, d'où les innombrables disfonctionnements à tous les niveaux d'exécution, et de décision, tels, l'accueil misérable, les conduites et les agissements détestables, les comportements et les attitudes indéfinissables et l'absence de maîtrise de soi, de disponibilité, d'attention et de compassion. Néanmoins, là où le bât blesse, c'est que dans certaines administrations, le premier responsable, qui est censé incarner le profil comportemental exemplaire, se trouve mouillé jusqu'au cou dans ce genre de travers professionnels.
D'aucuns trouvent que la situation de notre administration est si pitoyable, et regrettable, qu'ils s'arrogent le droit de suggérer, que les médias, et en l'occurrence les journaux, mènent leur combat à l'encontre de ces bévues, qui caractérisent l'ensemble de notre tissu administratif selon une démarche plus acerbe, user d'un langage plus sévère, et plus retentissant, un langage cru, passant outre ce style magnanime, qui ne fait ni peur, ni mal, et qui n'a pour mérite, que de faire illusion superficiellement à des faits partiels.
Il est impératif, que ces journaux franchissent un pas supplémentaire et passent avec courage à un ton plus inquisiteur, pointant du doigt toute institution, et tout protagoniste, quel que soit son rang, qui, sciemment, cherchent à malmener tout citoyen, et faire en sorte d'épier, et de publier tout témoignage fondé, qui relève de ce genre de calvaire, et même tenir ses lecteurs informés des sanctions, dont feront l'objet tous ceux et celles, qui sans scrupules contribuent à mettre à mal l'image de leur administration. Autrement, notre administration restera à jamais, malade de ce genre d'insuffisances, quelle que soit la nature des campagnes de mise à niveau.
Par conséquent, sévir plus fermement, semble être le maître mot pour un avenir meilleur de notre administration, c'est de cette manière, et de cette manière uniquement, qu'on sera en mesure de barrer la route aux responsables, qui sans vergogne ne manifestent aucun intérêt face aux attentes du citoyen, tellement ils se sentent confiant de ne rien risquer.
D'ailleurs, je me suis toujours demandé, pourquoi certains responsables choisissent de s'installer à l'étage le plus haut, ou au fond des couloirs ? et bien la réponse est simple, parce que le citoyen aura toutes les peines du monde, s'il ose les atteindre. De même, pourquoi la majorité de nos fonctionnaires, responsables inclus, ne portent jamais de badges d'identifications, alors que dans les pays développés le port de ce badge est scrupuleusement suivi ? et toute omission sera sévèrement sanctionnée. Quand on mesure la portée déontologique, psychologique et philosophique de cet instrument de travail la réponse sera simple. En effet, le badge rappelle clairement à tout fonctionnaire, que Monsieur, ou Madame Untel, en qualité de est respectueusement au service du citoyen. Or, dans notre administration le laxisme est tel, que les agents excellent par leur dérobade derrière un anonymat répugnant, et par leur comportement irrespectueux. C'est comme ça, que notre administration est en train de verser dans une déliquescence paralysante, qui ne fait, que nous éloigner de jour en jour des objectifs assignés.
A la vitesse à laquelle les nations développées frayent leurs chemins au sein d'une mondialisation effrénée notre administration a de long chemin devant-elle.
Je vous prie, Messieurs de croire à mes sentiments bien sincères.
Jebalia Jelloul


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