Les braqueurs usent de tous les moyens pour contraindre les usagers de la route à s'arrêter... uniquement pour les agresser avant de les détrousser et les abandonner à leur propre sort. Pour cette caste de voleurs, le seul moyen pour se faire de l'argent... pour vivre... c'est le braquage... Et tous les moyens sont bons pour réaliser cet objectif; à savoir faire de l'auto-stop en pleine nuit... arrêter une voiture pour demander un cric pour soulever la voiture afin de changer une roue crevée. Alors qu'en réalité, ils voulaient s'emparer des biens appartenant à ces derniers. Il s'est avéré que ces traquenards ont cessé d'être "à la mode" et ne rapportent plus rien à ces énergumènes irresponsables qui sont parvenus à inventer un autre moyen plus efficient pour leurrer leurs victimes. Il s'agit d'un portable mobile que ces derniers posaient au milieu de la route. Et c'est en voyant arriver leur proie (voiture... moto) qu'ils passent à l'action. Ils composent en effet le numéro du "portable piège" qui s'illumine... Et c'est de cette façon qu'ils attirent l'attention du conducteur de la voiture ou de la moto, qui tombe facilement dans le piège tendu, à l'instar de ce motard, originaire de la localité d'El Frajnia de la délégation de Chébika qui en voyant la lumière provenant du soi-disant portable, arrêta sa mobylette, dans l'espoir de ramasser cet objet lumineux. Hélas, les événements prirent une autre tournure: c'est à ce moment là que les braqueurs sortirent de leur cachette pour converger vers lui et le ruer de coups et de gifles, le garrotter à l'aide d'une corde avant de s'emparer de la mobylette et quitter les lieux. Des passants, attirés par des gémissements humains, accoururent vers un petit ravin pour aider la victime à se relever et à se rendre au poste de la garde nationale le plus proche pour raconter d'une voie étranglée sa mésaventure et déposer une plainte contre ses agresseurs encore en cavale.