Que les caisses municipales à Hammam-Lif soient à l'agonie, que les banlieusards rechignent à payer leurs taxes locatives, que les édiles éprouvent les pires difficultés pour joindre les deux bouts et couvrir les frais quotidiens inhérents à la bonne marche d'une ville aussi vaste, tout cela est connu. La dernière trouvaille pour renflouer ses caisses par des décideurs élus en principe pour défendre les intérêts des contribuables a soulevé un tollé général de tous les habitants et instauré un vent de colère là où vous allez : la panacée a été très simple pour les responsables municipaux : louer les services d'une firme privée implantée loin de la ville pour « enlever » manu militari toutes les voitures en stationnement dans la ville. Fifty-fifty cela s'entend entre la municipalité et la firme. Cette dernière a commencé timidement son « nettoyage » ( ?) du côté de la GP 1, siège de quelques administrations. Puis sans crier gare, les principales artères de la ville ont suivi le même chemin. : Avenue 7 Novembre, Avenue de l'Environnement, Avenue Salammbô, Avenue Habib Bourguiba, Le rond-point et les rues environnantes, etc. Des plaques signalétiques fleurissent partout dans ces avenues et des deux côtés SVP ! C'est-à-dire point d'interdiction de stationner alternée (jours pairs et impairs). Mais en agissant de la sorte à la recherche du lucre, les édiles ont-ils préparé des parkings pour que toutes les voitures en ville y trouvent refuge ? Un malade devrait-il garer sa voiture à Ezzahra dans ces conditions pour joindre son médecin en ville ? Les commerçants au centre ville seraient-ils amenés à transférer leur négoce, leur commerce aux confins de la ville pour pouvoir vaquer à leurs activités et nourrir leurs enfants en cette période de crise et de récession économiques mondiales ? Une malheureuse et non moins irréfléchie initiative prise par les édiles municipaux et que les Hammam-Lifois refusent énergiquement. Le cas échéant, un stationnement alterné jours pairs et impairs serai un moindre mal.