Si les principales composantes du football que Monsieur Charles Van Devinguette appelle, pour d'autres raisons, matérielles, existe en Tunisie, il faut reconnaître qu'elles ne le sont que dans leur matérialité et non dans l'esprit qui veut, en toute logique que l'effet reflète dans sa réalité sa cause. Selon cette logique, en effet et au vu de la modicité des moyens utilisés, on aurait dû voir les causes enfanter d'autres effets que ceux que nous observons.
Jugez-en Le terrain d'abord. S'il existe, le manque d'entretien le disqualiflerait en regard des normes établies. Le joueur ensuite. S'il est réel et même s'exporte, il nous revient souvent, faute de s'adapter à d'autres niveaux que les nôtres. L'arbitrage enfin qui, potentiellement est valable n'en est pas moins rabaissé à force d'être décrié. Au vu de ces défaillances qu'on ne saurait décemment nier, on devrait nous attendre à de malheureuses conséquences selon la loi de cause à effet. Or, qu'est ce que l'observateur remarque aujourd'hui si ce n'est un leadership régional de nos clubs et une présence assidue de notre élite aux premières loges du continent. Faut-il alors remettre en question l'enchaînement des causes et leurs effets et nous complaire dans la fin en ignorant les moyens. Ou continuer à remettre en cause ces mêmes moyens ? La première hypothèse nous oblige à prendre acte de sa réalité et l'utilité de la seconde nous fait un devoir de la maintenir. Dans les deux cas toutefois il est temps de reprendre le décryptage des lois énumérées par Monsieur Van Devinguette pour assurer aux effets la logique des causes et garantir la récolte dès les semailles avant que ce que nous observons comme réel devienne illusion.