Tunis-Le Temps - La victime est un travailleur résident à l'étranger qui décida de rentrer au pays pour visiter la famille et passer quelques jours de vacances. Afin de joindre l'utile à l'agréable ils amena des vêtements et des appareils électroménager en vue de les vendre. Il eut le malheur de rencontrer en arrivant, une ancienne amie qu'il invita chez lui afin de fêter les retrouvailles Au cours d'un dîner bien arrosé, il lui fit part de son intention de vendre les objets en question qu'il lui montra d'ailleurs, en lui faisant comprendre qu'elle aurait sa commission si elle l'aidait à les écouler. Mais la dame bien cupide ne se contenta pas de la maigre rétribution que son vieux copain lui proposa. Aussi eut-elle brusquement l'idée, non seulement d'emporter ces affaires, mais de cambrioler carrément la maison où elle était reçue à bras ouverts par le maître de céans. Comment pouvait-elle le faire en présence de celui-ci ? Cela paraissait difficile, voire impossible. Ce fut la raison pour laquelle elle eut l'idée diabolique de l'endormir afin de pouvoir opérer à sa guise. D'autant plus qu'elle avait dans son sac à main des somnifères qu'elle utilisait en cas de besoin. Elle sortit subrepticement quelques cachets qu'elle mit dans le verre de son ami. Celui-ci continua à boire à la santé de sa compagne, en trinquant avec joie. Quelques instants plus tard, il s'assoupit puis sombra dans un sommeil profond. La dame s'assura d'abord que le maître de céans était dans les bras de Morphée et qu'il en avait pour un bon bout de temps. Puis elle fit un petit d'horizon dans toutes les pièces de la maison, emportant objets d'art, vêtements et appareils électroménagers qu'elle put choisir à loisir, avant de quitter les lieux. Quand le bonhomme se réveilla le lendemain aux aurores, il s'étonna de ne plus voir son amie. Puis ahuri, il constata que plusieurs affaires ont disparu de la maison. Il finit par réaliser que le cambrioleur n'était autre que cette amie qu'il était content de rencontrer après tant d'années et qu'il invita chez lui avec grand plaisir. Il ne lui restait plus qu'à aller au poste de police afin d'y relater sa mésaventure, et porter plainte contre celle qui fut sa grande amie. Celle-ci fut arrêtée et elle avoua son forfait, déclarant qu'elle avait cédé à la tentation devant les beaux vêtements portant les griffes de grands couturiers. Inculpé de vol qualifié elle attend de passer devant une chambre criminelle pour y être jugée.