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Défis « gigantesques et urgents »
Aujourd'hui, Investiture d'Obama
Publié dans Le Temps le 20 - 01 - 2009

Le Temps-Agences - Barack Obama ne cesse de répéter que les défis qui l'attendent sont gigantesques et urgents : crise économique, deux guerres, sans compter une dernière explosion, celle de Gaza. Mais la crise, qui va dominer les premiers 100 jours du mandat du nouveau président américain, lui donne aussi la possibilité de mettre en oeuvre rapidement d'importants pans de son programme qui sinon auraient pris des mois, voire des années.
Il faut remonter à Franklin D. Roosevelt pour trouver un président qui dès sa prise de fonctions s'apprête à dégainer en une seule loi tant de projets ambitieux et coûteux. Comme en 1933, l'ampleur de l'effondrement économique permet d'aller vite et d'éviter d'interminables débats.
Le plan de relance pharaonique sur lequel planche le Congrès s'élève au minimum à 825 milliards de dollars (625 milliards d'euros). Obama, qui devrait y consacrer une bonne partie de ces "100 jours", s'en sert pour porter l'innovation sur une série de priorités, énergies renouvelables, éducation et protection sociale.
La priorité, remettre l'économie sur les rails, est si absolue que des mesures, contestées lorsqu'Obama présentait son programme de campagne, passeront peut-être comme une lettre à la poste: à titre d'exemple, l'idée de consacrer 10 milliards de dollars annuels sur cinq ans à l'informatisation des données médicales, qui permettrait économies et rationalisation des soins. La proposition avait un avenir incertain au jour de l'élection mais devrait désormais faire partie du plan de relance. Sans susciter guère de débat, au regard des problèmes bien plus importants qui accaparent l'attention.
Ou comme les bourses étudiantes fédérales, autrefois sous-financées, et qu'Obama voulait élargir à six millions d'étudiants : le plan de relance pourrait y consacrer 15,6 milliards de dollars.
Autres projets susceptibles d'y être inclus : rendre les bâtiments publics plus économes en énergie (31 milliards), étendre l'accès à Internet à haut débit (6 milliards), étendre la protection sociale fédérale à d'autres bénéficiaires, dont les chômeurs récents (39 milliards)....
Certains députés, ou conseillers d'Obama, vont même jusqu'à dire qu'il pourrait condenser en une seule loi, certes géante, la totalité de son programme des "premiers 100 jours" (une expression qu'il évite, d'ailleurs). Mais si la crise lui permet de lancer cette machine, sa popularité pourrait chuter si les chiffres du chômage ou des saisies immobilières continuent de grimper.
Autre défi majeur avec l'économie, les guerres : Barack Obama l'a maintes fois répété, il faut quitter l'Irak, stabiliser l'Afghanistan. A cet effet, il réunira dès son premier jour, demain, les responsables militaires.
Mais pour voir des résultats tangibles dans ces domaines, il faudra bien deux ans. D'ici là, l'arrivée aux commandes de Barack Obama peut en revanche avoir un effet immédiat et symboliquement puissant sur plusieurs fronts, le nouveau président ayant la possibilité d'inverser totalement la vapeur par rapport aux politiques de son prédécesseur George W. Bush. Ses conseillers se relaient tous pour le répéter, Barack Obama a bien l'intention d'aller vite.
Il devrait donc n'attendre que quelques heures après avoir prêté serment pour donner l'ordre exécutif de fermeture la prison de Guantanamo, à Cuba, qu'il considère comme une tâche sur le drapeau américain.
Barack Obama ne devrait guère tarder non plus à mettre un point final à ladite "politique de Mexico City", en vertu de laquelle les Etats-Unis refusent toute aide financière aux programmes de planning familial faisant la promotion de l'avortement. D'autres ordres exécutifs devraient également inverser rapidement la tendance des années Bush, sur la recherche sur les cellules-souche ou les normes d'émission de gaz d'échappement...
Dès février, selon son porte-parole Robert Gibbs, un sommet consacré à la "responsabilité fiscale" se penchera sur les problèmes du financement du système public de protection sociale. On s'attachera aussi très vite à fixer de nouveaux standards d'éthique gouvernementale, et à changer le style de gouvernement, en travaillant plus étroitement avec les républicains ("bipartisanship").

***
l'un des discours les plus attendus de l'histoire politique récente
Le Temps-Agences - Dans son discours d'investiture, l'un des plus attendus de l'histoire politique récente, Barack Obama tente aujourd'hui de persuader les Américains que la crise économique n'a rien de définitif.
L'allocution du nouveau président, qui sera prononcée à Washington sur les marches du Capitole peu après sa prestation de serment à la mi-journée, est pour lui l'occasion par excellence d'exposer au plus large public les objectifs de son administration.
Au moment où le chômage frappe des millions d'Américains, où l'économie du pays est en berne et où des guerres mobilisent des troupes en Irak et en Afghanistan, Barack Obama ne manque pas d'aspirations à combler par la grâce d'une intervention qu'il prépare depuis des semaines.
"Le discours évoquera le moment où nous nous trouvons et l'énergie requise pour sortir de cette crise plus forts et plus unis que jamais", dit Nick Shapiro, l'un de ses porte-parole.
Selon d'anciens rédacteurs de discours présidentiels, Barack Obama devrait éviter de se lancer dans un fastidieux catalogue de propositions et mettre à profit son talent oratoire pour se concentrer sur les défis à relever et les moyens d'y parvenir.
"Dans un discours inaugural, le président commence par les grands principes et fixe une orientation au pays", note Jeff Shesol, qui a écrit nombre de discours du président Bill Clinton. "Il cerne une période définie dans le temps. Il donne une idée de sa personnalité, indique la manière dont il voit cette période et où il croit nécessaire que nous allions."
Les Américains ne seront pas seuls à suspendre leurs activités pour écouter le nouveau chef de la Maison blanche. On s'y intéresse dans le monde entier.
Au Japon, nombre de librairies présentent un rayon consacré à Obama et, à l'approche de son investiture, un recueil de ses discours. Il s'ouvre sur une intervention "légendaire" à la convention démocrate de 2004 et s'achève sur le discours "de la victoire" de novembre dernier, qui est devenu un best-seller.
En prévision du 20 janvier, Barack Obama a lu les discours inauguraux de plusieurs présidents américains. Une bonne cinquantaine ont été prononcés, mais seuls quelques-uns ont traversé le temps.
Parmi ceux qui sortent du lot figurent celui que prononça Abraham Lincoln en 1865, vers la fin de la guerre de Sécession; celui de 1961 dans lequel John Kennedy affirmait que "le flambeau (avait) été transmis à une nouvelle génération d'Américains"; et celui de Franklin D. Roosevelt en 1933, pendant la "grande dépression".
Grand admirateur de Lincoln, Barack Obama a déclaré à USA Today qu'il considérait le discours de 1865 comme le meilleur, devant celui de Kennedy. Il ne s'est pas montré très impressionné par celui de Roosevelt.
"Celui de FDR n'est pas si bon que ça, a-t-il dit. On y trouve une très bonne phrase, 'La seule chose dont nous devions avoir peur est la peur elle-même'. Le reste est plutôt terne."
Le président élu se dit raisonnablement satisfait de son propre discours, "mais un peu de bricolage est encore possible".
"Ma tâche, avec ce discours, est simplement de rappeler aux gens le chemin que nous avons parcouru et les écueils extraordinaires que nous avons déjà surmontés. Nous avons traversé des périodes plus difficiles et nous viendrons à bout de celle-ci", dit encore Obama.
Michael Anton, qui rédigea des discours du président Ronald Reagan, estime que Barack Obama aurait intérêt à ne pas faire trop de promesses.
"Il surfe sur une grosse vague, beaucoup de ses partisans purs et durs croient que le soleil fera ses débuts le 20 janvier et que le monde va devenir un lieu entièrement différent", note-t-il. "Il faut à mon avis qu'il tempère les espoirs."
Pour Thomas Schwartz, spécialiste du processus présidentiel et professeur à l'université Vanderbilt, l'une des difficultés que Barack Obama doit maîtriser aujourd'hui sera de laisser entrevoir une aube nouvelle sans se montrer trop dur envers le président sortant George Bush, qui sera assis non loin de lui.
"Il n'a pas envie de commencer par une critique excessivement sévère de Bush", souligne Schwartz en rappelant que Kennedy était parvenu à critiquer son prédécesseur Dwight Eisenhower de façon implicite, sans verser dans le partisanisme.
Selon ses collaborateurs, la première réunion de travail consacrée par Barack Obama aux thèmes de son discours remonte à la semaine qui précédait la fête de Thanksgiving en novembre.

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Un immense concert au Lincoln Memorial
Le Temps-Agences - Barack Obama a invoqué l'union des Américains dimanche entouré d'une pléiade de stars, venues célébrer son investiture devant des centaines de milliers de personnes dans un lieu symbolique de Washington: le Lincoln Memorial.
Celui qui sera investi aujourd'hui 44e président américain, a savouré le début des festivités menant à son investiture, avant d'entamer son mandat au milieu de l'une des pires crises économiques de l'histoire des Etats-Unis.
Vêtu d'un manteau noir, Barack Obama est apparu souriant en haut des marches du Lincoln Memorial, transformé en scène de concert de rock, accompagné de son épouse Michelle, revêtue d'un élégant manteau crème. Face à eux, une foule immense et compacte occupait le Mall, la vaste pelouse qui s'étend jusqu'au pied du Capitole, le siège du Parlement où Barack Obama prête serment aujourd'hui.
"Ce qui me donne l'espoir par dessus tout, ce ne sont pas les pierres et le marbre qui nous entourent, mais ce qui remplit les interstices. C'est vous, Américains de toutes les races, venus de partout, de toutes conditions, vous qui êtes venus ici parce que vous croyez en ce que ce pays peut être", a souligné le futur président en prenant la parole à la fin du concert gratuit.
"Historique!" revenait dans toutes les bouches. "Je pourrai dire à mes enfants que j'étais là", s'enthousiasme George Reinalds, un jeune pompier noir venu de Detroit (nord).
La voix de Bruce Springsteen s'est d'abord élevée sur les marches du Memorial, à l'endroit même où Martin Luther King, le leader noir assassiné, a prononcé en 1963 son fameux discours "I have a dream" ("Je fais un rêve") sur l'union des races.
Le "show" s'est poursuivi, alternant chansons et lectures de textes historiques, avec des stars comme: U2, Jon Bon Jovi, Mary J. Blige, Beyonce, Shakira...
En concluant sa chanson "In the name of love", le chanteur de U2, Bono, a évoqué "le rêve irlandais, le rêve européen, le rêve africain et aussi le rêve palestinien".
L'acteur Tom Hanks a repris l'un des aphorismes célèbres d'Abraham Lincoln, le fossoyeur de l'esclavage dont la statue immense dominait la scène : "De même que je refuse d'être un esclave, je refuse d'être un maître. Telle est mon idée de la démocratie".
Dès que les lumières des derniers bals s'éteignent ce soir, la capitale américaine redeviendra plus studieuse avec une nouvelle administration qui s'est engagée à se mettre immédiatement au travail.
"En premier lieu, il (Barack Obama) va rencontrer son équipe de conseillers économiques pour voir où nous en sommes pour le plan de relance et de réinvestissement", a indiqué le futur porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs sur la chaîne de télévision Fox. Il faut agir "le plus vite possible", a-t-il dit.
Selon un sondage du Washington Post, 61% des Américains se disaient confiants à la veille de l'entrée en fonctions de M. Obama.

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Hommage appuyé à Martin Luther King
Le Temps-Agences - Au dernier jour de sa vie d'avant la présidence, Barack Obama consacrait la journée hier à une de ses principales figures tutélaires, Martin Luther King.
Cétait la journée de commémoration de la naissance du chef de file du mouvement des droits civiques, assassiné en 1968. De ce que les Américains considèrent aujourd'hui comme un simple jour férié, Barack Obama veut refaire une journée de mobilisation au service d'autrui.
Pour rendre hommage au pasteur dont le combat ouvrit la voie à ce qu'aujourd'hui le premier président noir entre à la Maison Blanche, il participe donc à un projet de rénovation communautaire dans la banlieue de Washington.
Joe Biden aussi devait relever ses manches pour mettre la main à la pâte, tout comme Jill Biden et Michelle Obama. Mais leur entourage se refusait à fournir plus de précisions sur la teneur de ces projets sociaux, ou leur localisation.
Avec lui, Barack Obama demande aux Américains d'honorer la mémoire de Martin Luther King en consacrant cette journée à travailler pour la communauté. La commission organisatrice des festivités de l'investiture a d'ailleurs lancé un site Web, USAService.org, pour aider les citoyens à savoir où et avec quelles associations s'impliquer près de chez eux.
"Je vous demande de prendre l'engagement, de manière durable, de travailler à améliorer la vie de vos concitoyens, un engagement qui doit aller au-delà d'une seule journée, au-delà d'une seule présidence", avait demandé Barack Obama dans un appel sur YouTube la semaine dernière. "En ces temps de grands défis et de grands changements, je vous demande de faire votre part; de remonter vos manches et de participer à la reconstruction de cette nation".
Ce devait être en tout cas certainement encore dans l'enthousiasme que se déroulerait la journée, cet immense enthousiasme qui s'est emparé de Washington, et du pays tout entier, pour ces jours de fête marquant le top-départ de la présidence Obama.
L'arrivée du président-élu à Washington samedi, à l'issue d'un trajet en train commémorant celui d'Abraham Lincoln en 1861, a été suivie dimanche par un concert géant sur les marches du Mémorial Lincoln, suivi, malgré le froid, par des centaines de milliers de personnes massées sur le National Mall.
Hier soir, Barack Obama devait assister à pas moins de trois dîners, l'un en l'honneur de l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell, l'autre de Joe Biden, sénateur-vétéran du Delaware à qui ses collègues disent adieu puisqu'il les quitte pour la vice-présidence. Et enfin, le troisième était organisé en l'honneur du rival malheureux d'Obama, le sénateur John McCain.
Enfin, comme on s'y attendait, un nouvel invité d'honneur a été inscrit sur les listes des cérémonies d'investiture: le capitaine de US Airways Chesley B. "Sully" Sullenberger, le héros du "miracle sur l'Hudson", qui a impressionné le monde en posant son avion sur les eaux du fleuve new-yorkais jeudi soir, sauvant ainsi la vie de la totalité de ses passagers. Il sera là, avec sa famille et son équipage, a annoncé l'équipe Obama.


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