* Voitures contre chèques en bois Dans cette affaire, deux jeunes hommes sont impliqués de viol avec violence d'une jeune fille, dans la région de Jebel Jelloud. Dans sa plainte déposée auprès de la police criminelle de Tunis, la victime déclara alors qu'elle s'apprêtait à faire ses courses vers 8 heures chez l'épicier du coin, elle a été surprise par une voiture, avec deux jeunes à bord, qui s'arrêta à son niveau. L'un d'entre eux descendit pour l'obliger à les accompagner en usant de violence. Amenée dans une forêt isolée, elle a été violée, à ses dires, tour à tour par les deux délinquants. Ils se sont dirigés ensuite vers Sidi Hassine, où ils ont récidivé, devait elle ajouter. Sur le chemin du retour, ils l'ont jetée à terre et poursuivi leur route. Elle a dû alors faire de l'auto-stop pour se rendre au poste de police le plus proche où elle a raconté sa mésaventure. Les agents de la police criminelle ne tardèrent pas à mettre la main sur les deux violeurs qui nièrent avoir procédé à un quelconque usage de la violence. Le complice affirma qu'il connaît l'accusé principal, un collègue de travail qui lui téléphona le jour des faits pour le transporter à Jebel- Jelloud pour voir sa dulcinée. Vers huit heures, la victime est venue au rendez-vous et monta dans la voiture avec son consentement et c'est de plein gré qu'elle les suivit pour passer quelques moments agréables ensemble. L'accusé principal confirma qu'il a eu des rapports avec sa campagne, mais sans aucune violence ! Mais le juge ne l'a pas entendu de cette oreille, et a condamné chaque violeur à 10 ans de prison.
Voitures contre chèques en bois Trois individus ont comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis, pour escroquerie. Il ressort des faits que l'auteur principal est accusé dans cette affaire avec deux autres complices, un restaurateur et un client fidèle du restaurant où ils se rencontraient souvent. Les complices faisaient croire aux victimes que l'intéressé est un homme très riche qui possède de nombreuses sociétés et qui est à la recherche de nouveaux associés. Ces derniers, appâtés et à court d'argent, mordirent à l'hameçon et remirent au prétendu richissime leurs voitures contre des chèques en bois. Les plaintes se succédèrent au poste de police, et les victimes donnèrent à chaque fois le même signalement du trio escroc. Arrêtés, les trois inculpés ont nié avoir commis une escroquerie, et le propriétaire du restaurant affirma que les deux hommes se rencontraient dans son établissement en tant que clients, ignorant les faits qui leur étaient reprochés. Quant au deuxième complice, il s'est totalement disculpé. Pour ce qui est de l'accusé principal, celui qui avait émis les chèques, il se contenta de souligner que les différends qui l'opposent aux victimes sont relatifs aux prix des voitures et qu'il est prêt à régulariser la situation. Le tribunal rendra son verdict après les délibérations d'usage.