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Education tronquée
Sexualité des ados
Publié dans Le Temps le 14 - 03 - 2009

Qu'on le veuille ou non, notre culture, nos traditions, nos rapports habituels régissant ascendants et descendants ne sont point aussi « émancipés » ( ?), aussi ouverts que ceux prévalant outre mer et dont la profusion des chaînes satellitaires nous fait découvrir à longueur des journées, par dossiers et débats interposés et relativement instructifs,
les différentes facettes de cette liberté des mœurs qu'ils préconisent, et se targuent de nous jeter à la figure nous autres « conservateurs et en retard d'une guerre » selon leurs estimations et analyses tendancieuses.

Tabous
Ados et même jeunes adultes ignorent pour la pulpart d'entre eux les éléments les plus élémentaires relatifs au fonctionnement de leur organisme, à la physiologie de leur corps, aux mécanismes fondamentaux de leurs besoins.
Et ce ne sont sûrement pas les notions sommaires dispensées aux élèves des classes terminales des filières scientifiques qui risquent d'élucider les mystères et d'initier toute la masse de nos enfants sur les dangers et les risques encourus par certaines pratiques qu'ils jugent, par ignorance dépourvues de gravités et nullement périlleuses.

Rupture parents enfants
Demander aux parents de combler les lacunes de leurs enfants ? Difficile à envisager et pour plusieurs raisons. Déjà, la communication « normale »( ?) entre eux bat dangereusement de l'aile. Encore heureux que les deux parties arrivent à échanger quelques plates banalités sans en venir aux classiques et non moins habituels accrochages.
Par ailleurs, aborder certains sujets sensibles, poser des questions délicates aux parents et autres ascendants, riment avec insolence, mœurs légères, dévergondage, tendances à la débauche. Et les téméraires de se faire vertement tancer avec privation de TV, d'argent de poche, de sorties à la clé si ce n'est plus.
Autre problématique de taille, ces parents sont-ils suffisamment formés et initiés sur le chapitre ? Disposent-ils de tous les éléments, de toutes les réponses adéquates ? Pédagogiquement parlant, sont-ils à même d'élucider les zones d'ombre en utilisant la parabole, sans trop choquer la sensibilité des leurs ?

Ne nous voilons pas la face !
Car il est inconcevable que nos ados continuent à perpétrer des erreurs monumentales par manque d'éducation sexuelle, par ignorance totale de la gravité des conséquences de leurs actes. Des actes qu ils jugent minimes mais qui par les suite les plongent dans la tourmente.
Il serait aisé de nous voiler la face et d'occulter le problème en fanfaronnant haut et fort à qui veut bien nous entendre que notre jeunesse est saine, que nos ados sont d'une droiture exemplaire, que les rapports garçons filles sont plus que platoniques, qu'ils se préservent tous autant qu'ils sont pour l'heureux (se) élu(e) légitime.
Mais nous ne tromperions personne en alléguant pareille argumentation, en épousant pareille approche. Cela rimerait tout simplement à pratiquer la politique de l'autruche.
Oui, une bonne partie de nos ados si angéliques, si droits, à la maison qu'on leur donnerait le bon Dieu sans confession, ont déjà franchi le pas à notre insu cela va sans dire. On n'est pas encore arrivé tout de même au stade où les parents conseillent voire achètent les divers moyens de contraceptions aux leurs, mais nous y arriverons sous peu !

Le médecin de famille à l'écoute
A ces écervelés(es) volages, un minimum de notions de base devrait leur être fourni. Mais leurs sources doivent être fiables avant de s'engager dans pareilles aventures et galères (médecin de famille, pharmacien, sage-femme) et non collectées de bouche à oreille auprès des aînés du quartier étalant leurs multiples conquêtes et prouesses à qui veut bien les entendre. Occultant au passage à leurs novices disciples leurs lâcheté et bassesse itératives à tous les coups où, leurs naïves proies gobant béatement leurs promesses fallacieuses, tombaient enceintes et comment ils se défilaient de leurs responsabilités sans autre forme de procès les laissant se débattre toutes seules dans leur malheur. Changer la puce du portable pour disparaître dans la nature revenant, au fait et de loin, beaucoup plus « rentable » que d'accompagner les pauvres victimes chez le gynéco en hommes assumant pleinement leurs gâchis.

Règles simples à respecter pourtant
Au risque de nous accuser d'encourager et d'inciter ces égarés à la dérive, ils doivent savoir que le risque infectieux est très grand. Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont dangereuses et de propagation rapide pour les rapports non protégés. Ne point se fier aux apparences : élégance, parfums, voitures, signes manifestes d'opulence, raffinement, discours mielleux, etc. du trompe l'œil car ils masquent des malades en puissance et chez les deux sexes !
Retenir également qu'il y a une période juste au milieu du cycle de la femme où la grossesse est quasi certaine (méthode d'Ogino-Knaus). Que la prise de la température matinale au lit pourrait grandement aider à mieux la situer (courbe thermique matinale). Que les filles encore vierges ont autant de chances (de malchances plus exactement) que les autres de présenter une grossesse lors des rapports dits superficiels. Un piège des plus classiques et qui revient à tous les coups comme argumentation massue mais ô combien erronée de la part du plus clair d'entre elles ne comprenant pas que le ciel leur tombe sur la tête et allant jusqu'à mettre en doute la véracité des analyses : « je suis vierge donc normalement et en principe je ne crains rien ! » Une approche par trop simpliste au fait !

Oui à une sensibilisation réfléchie
Pour conclure, nous pensons que des notions élémentaires se rapportant à la physiologie, à l'anatomie, à la croissance, à la sexualité devraient être dispensées à des doses homéopathiques à tous nos élèves et pas seulement aux scientifiques. Histoire de les sensibiliser contre les dangers de certaines pratiques. Ce n'est que de la sorte qu'on parviendra à juguler ce fléau menaçant des (MST), des grossesses non désirées provoquant assez souvent l'extrême par en désespoir de cause : c'est à l'infanticide.


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