Il est important voire même primordial que les clubistes de Sfax mettent une fois pour toute fins aux supputations. Le CSS et il l'a de tout temps prouvé, est une authentique école de civisme et du respect de la déontologie sportive et il n'y a vraiment rien à insinuer concernant une quelconque complaisance de l'équipe vis-à-vis du match contre le Club Africain qu'elle a négocié dans le respect total de l'esprit de la compétition. Les "Noir et Blanc" ne pouvaient en effet lever le pied alors que quelques heures plus tôt les Espoirs Clubistes ont été sans la moindre concession contre leurs homologues sfaxiens. Et l'histoire de la décision du président Moncef Sellami de doubler la prime en cas de victoire contre le Club Africain, décision qu'il a fait transmettre à l'entraîneur Ghazi Ghraïri et que celui-ci, occupé par les préparatifs du match (réunion technique plus précisément) a omis de la communiquer à ses joueurs ? Là aussi il n'y a rien à redire sauf que Moncef Sellami qui était présent aux côtés des joueurs aurait dû lui-même les informer de sa décision et le message aurait alors aurait eu un plus fort impact sur le degré de motivation du groupe.
La nomination de Abdallah Hejri, au poste de directeur sportif : Un faux problème Dans les milieux du club certains évoquaient la désignation sur la base d'une note écrite du président sfaxien de Abdallah Hejri au poste de directeur sportif comme étant une des raisons majeures qui sont derrières les relations tendues entre le premier responsable et le premier vice-président Moncef Khemakhem. Or d'après des sources très dignes de foi, celui-ci ne conteste nullement cette nomination qu'il trouve du ressort du président mais Khemakhem a mal apprécié que cette nomination soit accompagnée d'une lettre explicative précisant avec menu détail les tâches du directeur sportif. Ce document ainsi joint a été perçu comme une garantie à l'intéressé contre " d'éventuels " abus de Moncef Khemakhem et en tant que tel ce dernier avait bien raison de percevoir la dite lettre comme étant un facteur risquant d'installer, d'emblée, un climat de manque de confiance entre lui et Abdallah Hejri avec toutes les néfastes retombées que l'on imagine sur la marche du club.