Si on nous écrit pour nous critiquer, c'est que nous sommes lus. Merci de nous écrire, merci de nous critiquer et que nos lecteurs soient sûrs - et ils le savent - nous sommes presque le seul journal qui publie systématiquement les lettres et les e-mails des lecteurs, fussent-ils "méchants". Suite à sa réponse à mon article "Khalsi, subjectif et partial » je voudrais préciser ce qui suit : -Je n'ai jamais mis en cause la compétence et l'expérience journalistique de Mr Khalsi, ni d'ailleurs sa personne ou son passé. Je parlais dans l'article du présent, et non de 1978. Il était bien excellent, je le connais depuis bien longtemps. (J'ai à peu près son âge). -C'est un fait établi, tous vos lecteurs le savent, hormis ceux de son équipe préférée, qu'il est devenu souvent partial, et cynique. Je ne pense pas que votre journal prône ceci ! -Il le prouve bien en critiquant SZ (NDLR Slaheddine Zahaf) dans sa réponse, qui ne fait que défendre les intérêts de son club, au lieu d'avoir le courage de montrer du doigt les vrais responsables du malheur de notre football, (qui d'ailleurs ne sont pas directement les arbitres, et il le sait bien !) et d'écrire honnêtement sur les innombrables résultats faussés de cette saison ! -Si Mr. Ayari est un enseignant universitaire, il n'est autre que mon collègue. Ceci ne veut pas dire qu'il n'est pas un journaliste qui défend bien les intérêts de son club préféré ! -Si j'ai parlé de niveau, je ne visais bien entendu que le niveau d'attitude qu'un journaliste sportif doit avoir envers ses lecteurs, hormis sa compétence professionnelle : irréprochable du point de vue honnêteté, et impartialité. Il doit dire la vérité et non raconter son état d'âme ! Et enfin surtout, et surtout, il doit être respectueux envers la personne de ceux qui le critiquent, au lieu d'essayer de les intimider, comme il venait d'essayer de le faire dans sa réponse. C'était justement ce style qui est souvent reproché à Mr Khalsi. Mais qu'il soit rassuré, je n'ai rien contre sa personne ! Prière ne pas oublier que ceux qui vous critiquent, sont vos lecteurs, et donc vos clients ! Salutations respectueuses. F. Kallel
NDLR : M. Kallel ; où que vous soyez, qui que vous soyez, nous respectons vos critiques. Seriez-vous défenseur dans une équipe de football, vous seriez un champion dans le marquage à la culotte. Sinon, si on publie systématiquement vos réactions (la dernière fois pamphlétaire). C'est que, justement, nous savons que vous êtes un fidèle lecteur. Sauf qu'ici nous ne parlons pas "clients", mais lecteurs. Et puis vous êtes basé à Riyadh donc vous n'achetez pas le journal, mais vous consultez le site. L'homme que vous défendez - et il n'en a pas besoin - c'est-à-dire M. Zahaf que vous désignez par ses initiales dans votre e-mail avait déclaré sur nos colonnes, à la veille de la finale perdue : "Je salue le journal Le Temps, le journal le plus crédible du pays". Demandez-le lui ! Du reste cessez de vous ériger en objecteur de conscience et de cataloguer les journalistes. Savez-vous que Mourad Ayari n'est en rien clubiste ? Et quelle est l'équipe de Raouf Khalsi ? Jamais personne (en dehors des siens ne le croira). Maintenant si vous pensez que notre collègue était "excellent" en 78 et qu'il se soit, entretemps, "encanaillé" ce que vous insinuez, c'est encore le reflet narcissique de vos fantasmes. Cela dit nous bouclons la polémique. Ça y est vous êtes célèbre ! Car en termes "d'états d'âme" M. Kallel est encore plus convaincant que lorsqu'il parlait de "partialité", la dernière fois.