Les Français sont déçus : depuis 2007, aucun milliardaire originaire de l'Afrique francophone ne figure sur la liste des plus grands fortunés africains. Le classement des huit premiers (cf. Le Temps d'hier) attribue la première place au Sud-Africain Nicky Oppenheimer qui surclasse l'Egyptien Najib Sawaris, le patron d'Orascom. Et puis, il y a le frère de Najib, d'autres Sud-Africains et des Nigérians. Donc, les gros sous sont dans les sphères anglophones. Or, si les Francophones restent en retrait, ce ne sera pas faute d'avoir essayé. Pour le reste, il faut être cohérent : Omar Bango a été conspué pour ses biens parisiens, et maintenant les Français ressentent comme une méprise le fait qu'il n'y ait pas de richards africains francophones aux avant-postes. N'oublions pas ce que dit Jomo Kenyatta : « Quand les missionnaires sont arrivés, nous, on avait la terre et, eux, la Bible. Ils nous ont demandé de fermer les yeux et de prier. Et quand nous les avons rouverts, eux, ils avaient la terre et, nous, la Bible ».
Le «Kennedy noir» Obama vient de faire ses cent premiers jours à la Maison Blanche et jamais, depuis 20 ans, les sondages sur un président américain n'ont été aussi à la hausse ! Normal : avant lui, Georges W.Bush a fait huit ans de guerre avant de « béatifier » le marasme financier et économique, comme billet d'adieu. Avant lui, Clinton s'est amouraché de Monica Lewinsky. Et avant Clinton, Bush père a fait lui aussi la guerre en Irak, mais jusqu'à ce jour, on ne sait toujours pas s'il l'a gagnée ou s'il l'a perdue. Ce qui est sûr, c'est que celui qui se proclame autant de Lincoln que de Kennedy - en fait, Obama est surnommé « le Kennedy noir » - est en train de rehumaniser l'Amérique et se dit prêt à parler avec tout le monde, y compris les Iraniens.... Cela se voit qu'il ne souffre pas du syndrome Ben Laden comme son prédécesseur, ce qui avait fini par trop conditionner les Américains. Car les « Yankees », comme les appelle De Gaulle, n'aiment pas, au fond, faire la guerre et le traumatisme vietnamien est toujours récurrent chez eux. Mais on commence à l'oublier, Hollywood se charge de produire une énième version d' « Apocalypse Now » !
Cyberpiratage Le KGB, la CIA, James Bond, les R.G français : tout cela c'est fini ! Les réseaux sont dépassés parce que le cyberpiratage pénètre dans les forteresses des « Top secret » et des « secrets d'Etat ». La Chine, les Etats-Unis et la Russie déplorent la recrudescence du cyberpiratage dans leurs pays. Mais, selon les spécialistes, ils sont en train de se cyberpirater mutuellement.