De nombreux couples redoutent le fameux « démon de midi » qui habite particulièrement les hommes, une fois l'âge de la cinquantaine atteint. Cela peut sembler bien curieux, mais en fait, il est naturel, puisqu'il a un fondement physiologique car la fonction érotique du sexe masculin s'étiole au fil des ans. Ressentant cruellement cet indice de déclin surtout si sa propre conjointe ne l'aide pas à franchir convenablement cet âge critique, l'homme, qui est narcissique de nature, va lorgner ailleurs. C'est-à-dire rechercher intuitivement une nouvelle partenaire pour se stimuler davantage, prouver qu'il n' a rien perdu de sa virilité, dissiper les doutes qui l'assaillent. Bref, pour prendre un véritable bain de jouvence qu'il croit salvateur pour l'équilibre de son couple. Sa nouvelle conquête l'aidera, certainement, à revivre sexuellement, du moins c'est ce qu'il pense. Pourvu qu'elle soit plus stimulante dans ce domaine que la mère de ses enfants marquée par les stigmates domestiques du foyer qui ont laissée des sillons indélébiles sur son corps meurtri. Bien entendu, le « démon de midi » trouve un champs favorable lorsque la mésentente règne au sein du couple ou lorsque les problèmes quotidiens s'amoncèlent sans que l'on puisse trouver les solutions adéquates pour les éradiquer. Il apparaît au beau milieu de la vie de l'homme, au détour de difficultés insurmontables, de ressentiments enfouis, et de rupture de dialogue. Le quinquagénaire est alors tenté par l'aventure, mettant ainsi en péril un foyer qu'il a bâti sur des bases solides. Fort heureusement que la crise sera passagère dans la majorité des cas et l'édifice conjugal résistera à la tentation du diable, après avoir chancelé sur ses piliers. Il ira même à la quête de fortifiants fort prometteurs en la matière et efficaces dit-on. Cette panacée universelle, cette pilule de l'amour, le viagra. Mais paraît-il, il y a plus fort, un placebo qui prolonge le plaisir. Par contre, la femme, de par sa nature biologique, ne connaît pas ce « démon de midi » ou tout au plus « les difficultés qu'elle rencontre dans ses désirs et sa sexualités sont liées aux étapes de sa vie de femme (grossesse, ménopause » affirment des sexologues. Elle est plutôt encline à rechercher « l'épanouissement personnel et le besoin de plaire à nouveau ». Ce qui est totalement différent par rapport à l'homme, que la vie conjugale routinière conduit à préférer d'autres partenaires, en guise d'échappatoire aux tourments qu'il endure à cause, précisément de la cinquantaine qu'il atteint. C'est le syndrome de ce fameux « démon de midi »